ou des frères prêcheurs est issu de la tradition des chapitres de chanoines du XIIIe s. S. Dominique était chanoine lui-même. Le rit commun ou romain est issu des simplifications que les frères mineurs (franciscains) firent à ces offices.
Les textes ne sont pas les mêmes ni la répartition des psaumes.
C'est toutefois un ajout à l'office canonial proprement dit, et il ne peut le remplacer.
On peut conseiller à l'honorable demandeur de se procurer plutôt le "Diurnal monastique" bi-lingue édité par l'abbaye du Barroux. Il contient l'office excepté les mâtines.
Le rit monastique actuel des bénédictins est l'adaptation faite au début du XVIIe siècle (il a été approuvé par le pape Paul V) de l'office "tridentin" aux dispositions spécifiques de la Règle de S. Benoit.
L'office monastique actuel, tel qu'il est célébré dans la forme extraordinaire (et donc les textes du Diurnal monastique du Barroux) conserve le texte des psaumes dans sa version liturgique traditionnelle, répartis selon la tradition antique pour les moines, le textes des hymnes non retouchés par les humanistes au XVIIe siècle.
Au point de vue de l'histoire et de la tradition, il est préférable au "Diurnal romain" qui tient compte des retouches humanistiques ou jésuitiques du XVIIe siècle pour les hymnes, et suit la désastreuse répartition des psaumes voulue par le pape Pie X en 1910, qui rompt avec les usages les plus vénérables.

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