En effet, en France, les cathédrales appartiennent à l’Etat, et les églises catholiques construites avant la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, aux municipalités.
Les demandes très brutales pour l’expulsion, étaient donc de l’église , par une succession des cardinaux Marty François ,Jean-Marie Lustiger , sans doute le duo le plus acharné !
Mais il est dit que monseigneur Ducaud-Bourget , personnalité haute en couleur, poète, affichant à la fin de sa vie des opinions royalistes, résistant pendant la guerre (il a notamment aidé des Juifs à s’enfuir), décoré de la médaille de la Résistance, le vieux prélat (il a alors 80 ans)
les rancunes ont persisté , tout de même :
En 2007, à l’occasion des trente ans de l’occupation, André Vingt-Trois, archevêque de Paris, donnait un peu de la voix et rappelait, dans un communiqué, que celle-ci était illégale et que l’état de fait ne valait pas légitimation.
Pour mémoire :
« Le 25 mars 1977, Jacques Chirac est élu à la mairie de Paris, propriétaire de l’église. Il est dit que , savamment entretenue par Philippe Laguérie lui-même - successeur de Ducaud-Bourget à la tête de Saint-Nicolas-du-Chardonnet - qu'à cette époque , Mme. Bernadette Chirac ait été proche des milieux «tradis», pesant Dans son livre de mémoires (1), paru en 2005, Bernard Billaud, qui fut longtemps le conseiller aux affaires religieuses de Jacques Chirac, revient en détail sur ce dossier. Le nouveau maire de Paris ne veut pas de l’épreuve de force.
Il a même quelques comptes à régler avec l’épiscopat français en butte à la fronde des tenants de la messe en latin. L’année précédente, en 1976, alors qu’il est Premier ministre, Jacques Chirac a dû essuyer un affront des évêques qui ont décommandé, au dernier moment, un déjeuner à Matignon. La rencontre devait rester secrète, mais des fuites font état du rendez-vous raté dans la presse. Et Jacques Chirac ne le digère pas. Il tente d’organiser une mission de bons offices entre Mgr Lefebvre et Paul VI pour remédier à la crise grandissante au sein du catholicisme. Et sur les décisions de son mari.
La rencontre devait rester secrète, mais des fuites font état du rendez-vous raté dans la presse. Et Jacques Chirac ne le digère pas.
Il tente d’organiser une mission de bons offices entre Mgr Lefebvre et Paul VI pour remédier à la crise grandissante au sein du catholicisme. Elu maire de la capitale, en pleine affaire de l’occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, il somme l’archevêque de Paris -le cardinal François Marty - de trouver une autre église pour les partisans de Ducaud-Bourget. Chacun s’accorde sur le fait qu’une expulsion risque de provoquer de violents incidents - au fil des ans, l’argument reviendra souvent. L’archevêque de Paris s’exécute et propose un lieu de culte dans le XIXe arrondissement pour une durée de trois mois. Après avoir accepté, Ducaud-Bourget se rétracte et préfère rester avec ses troupes au centre de Paris.
Les remerciement n’iront donc pas à ceux qui devraient les avoir …
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