disent beaucoup des orientations de l'évêque, croyez-moi...
Cherchez en ligne la messe d'ordination de l'évêque de Nanterre, dans sa cathédrale d'ailleurs, non au zenith.
La messe d'installation de Mgr Aupetit à Paris, avec des ornements qui tranchaient avec ceux de ses deux prédécesseurs.
Ce que dit un évêque ce jour-là doit être réfléchi et pensé.
Pour avoir vécu certaines de ces messes, je peux vous dire qu'on sent radicalement le changement entre un nouvel évêque et l'ancienne équipe, quand l'intéressé veut poser ses marques dès le début. J'en connais un qui a tout de suite recadré un prêtre qui voulait le tutoyer en public, en l'occurrence dans la sacristie au moment de s'habiller. Il a l'évêque qui impose un credo en latin, après des décennies de credo parfois olé olé et toujours en Français.
Et puis nous avons déjà suivi la conférence de cet abbé, en grande tenue… En chemise ouverte, sans même une cravate ! Soit il garde son froc de religieux, soit il prend le clergyman au minimum (nous ne sommes plus dans les années 70-80).
Sa crosse ne me choque pas. Il y a bien pire avec celle de l'archevêque de Besançon.
Mgr est à six ans de la retraite, soit une curieuse promotion.
Espérons pour le diocèse de Gand que Mgr ne sera pas aussi transparent que l'ancien archevêque cistercien de Tours.
Je vous concède que les applaudissements, par exemple, ne sont pas le fait du nouvel évêque, mais d'habitudes exécrables prises depuis des décennies.
Jusque dans la manière de bénir, un évêque se distingue nettement d'un autre. Il faudrait aussi voir si Mgr a donné une image souvenir. Là aussi, c'est souvent révélateur. En France, il y a les évêques qui prennent des armes personnelles et une devise (en latin, en Français…), et les autres.
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