Bonjour "Jo Barbot"
Si vous ne nous avez rien dit sur vous, je n'ose choisir entre Sieur et Dame ... même si je pense pour un avis masculin en parcourant vos pages.
Qu'avez-vous pensé, senti, en lisant tout ce qui a été suscité ici ?
Ma réaction ?
- L'idée est bonne, et le titre appelle à aller voir.
- Je n'ai pas trouvé ce que j'aurais aimé y voir : trop dichotomiste, trop simpliste quant aux énoncés des critères.
- Des phrases qui font rejeter tout le reste, car les détails embrouillent le fond réel.
- Trop de matérialité et pas assez d'élévation : trop de "regardez comme c'est indécent" et pas assez de "quel est le but de se vêtir, l'intention quand on choisit des vêtements ?"
- Mélange entre les généralités universelles et les cas familiaux.
Ainsi, je ferai remarquer que les allusions* à l'Islam sont erronées par généralisation et ignorance : les femmes à la maison portent tout ce qu'elles veulent, c'est pour se montrer à des hommes et pour sortir de la maison qu'elles se couvrent ! Rien que ces affirmations péremptoires et fausses feront "rigoler" les lecteurs ! Faites un tour sur les sites de conseils islamiques pour voir : ce qui compte est de ne pas donner à voir la nudité par transparence, par forme moulante, ou par dénudement. Ne serait-ce pas une bonne manière pour vous de citer, jauger, la modestie que vous désirez faire aimer ?
Bien sûr, on peut vivre, comme ce fut le cas jusqu'il y a 100 ans, sans se déshabiller, sans exposer sa peau ou sa forme, sans non plus abîmer ses vêtements. Les robes longues, mais assez larges pour se bouger, permettent tout, et sont plus confortables que des jambes coincées au genou dans des culottes raides ou serrées comme le jean. Si les messieurs n'ont guère le choix réaliste de porter aussi des robes comme Jésus le fit, ce n'est pas une raison pour s'habiller comme un mâle. Les ouvriers, les esclaves de ce temps portaient, souvent, juste une ceinture pendant les tâches. Pas au Temple.
Je n'entrerai pas dans les détails infinis des toilettes. Il faut avouer que les "ridicules préciosités" du temps de Molière, ou les habits de cour du XVI° ou XVII° étaient immodestes, aguichantes ou vaniteuses.
Je porte robe, au quotidien, longue et confortable, en soignant la silhouette et l'agrément des couleurs.** Et nos petites filles aiment faire la même chose : comme la mode est ailleurs, je trouve une kyrielle de belles, et durables tenues, de seconde main entre 15 et 35 Euros... Mais je ne donne pas mes adresses. Vive Internet !
En espérant lire votre réponse, je vous souhaite la bienvenue, si vous décidez, malgré la volée de bois que vous avez reçue, de rester approfondir ce sujet qui en dit long sur ce que veut le Coeur qui aime Dieu, et désire le servir en chaque chose.
Avec mes bonnes salutations
Glycéra
grand'mère,
certes un peu préhistorique,
mais qui essaie d'être à la fois réaliste, pratique et agréable regarder pour Son Seigneur bien-aimé.
* (allusions fournies dans le fil comme des justifications au bermuda et autres moulages de buste : "Nous n'allons tout de même pas obliger/retourner/réclamer le Nijhab !")
** Sauf pour l'escalade, le cheval ou la piscine, est-ce que cela compte dans le propos ?