Pour vous disqualifier une fois pour toute :

Le curé de mon enfance était en même temps le curé de Violot, il était né en 1910. Mon ami Mgr Desvoyes, né à Heuilley-le-Grand en 1910 et mort en 2004, soit à 7 km de Violot, avait pour oncle l'abbé Paul Desvoyes, curé de Violot quand l'abbé Lamy a installé sa chapelle dans la maison des chasseurs (et il le sera jusqu'en 1946).
J'ai dû connaître au bas mot une trentaine de personnes et d'amis du Pailly, de Violot, de Grandchamp qui ont vu, enfants, le P. Lamy qui passait plus pour un original (sale et à demi-aveugle), voire un mythomane (on peut comprendre que les apparitions de la Vierge soient prises avec circonspection).

J'ai au moins une cinquantaines de bulletin des SJM sur mes rayons et j'ai longtemps fréquenté ces braves religieux, dans les joies des ordinations comme dans les enterrements. Vous deviez être à la mission à Vellefaux près de Vesoul, et aux messes dites par l'ex-P. de Roucy à l'ermitage Ste-Anne.

Vous devez être aussi proche de moi d'un oblat SJM (94 ans), qui appartenait au prieuré SJM de Chassigny et qui fut donc profès en son temps.

Vous avez dû comme moi porter la copie de ND des Bois lorsque Mgr Brincard lança au Puy les Vierges pélerines. Avec trois amis, nous avons été des rares à monter "notre" statue jusqu'en haut de ND de France. Le couloir est étroit et nous portions la statue sur un brancard. J'étais assis sur les premières marches au pied de l'autel durant la messe. Ce mouvement lancé par un notaire et un polytechnicien ne fut soutenu que par quelques évêques, Mgr Gaidon était le seul autre évêque ce jour-là. Nous eûmes bien du mal à organiser des veillées dans les églises, où, de fait, nous mettions beaucoup de latin dans les chants. C'étaient les années de plomb.

Et les vrais amis d'Ourscamp, comme moi, savent aussi la douleur qu'ils ont à voir défroquer un autre supérieur général, à savoir ce que le P. Thomas Philippe desquels ils étaient si proches a fait, etc.
L'ex-supérieur général habitait, aux dernières nouvelles, tout près de ND des bois où je me rends encore à pied depuis mon village. Que la Vierge le protège quand même, mais bon…
J'espère que vous adhérez à la maison du pèlerin de ND des bois.
Je fus aussi membre, longtemps, du foyer marial de ND des bois, qui priait pour les vocations sacerdotales, et comme d'autres, j'ai connu le P. Alphonse Balastrier (sans en être proche). J'ai même écrit dans le bulletin de ce mouvement fondé par Paul VI et honni de bien des évêques. On s'y confessait, disait le chapelet avec des chants en latin, avant la messe en Français. Mon dieu quelle horreur ! Autre bouée de sauvetage quand un diocèse n'offrait que des choses atroces et laides.

Peu importe que je ne sois pas connu de vous. Je pense avoir quelques amis qui me lisent, parmi lesquels des prêtres (pour ne parler que d'eux), et je ne me risquerais pas à inventer un passé ou des relations. Je n'en tire pas vanité, mais joie et reconnaissance. Je ne les mêle jamais à ma prose, ou alors de manière si allusive qu'eux-seuls peuvent comprendre. Je n'ai pas le permis taureau-bulldozer, désolé si la nuance vous gêne.

Le diable s'est déchaîné depuis le début contre cette congrégation et sans cesse (cela fait penser aussi aux chers frères de St-Jean, mais en plus petit en raison des effectifs…). J'y mets aussi la mort effroyable des trois frères dans la forêt de Compiègne.

Et si à vos yeux, je suis un mythomane, vous n'êtes pas obligé de me lire. Cela m'est égal. Je suis dans l'Eglise, pas au dehors, ni sur les marges.

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