https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Pape/Comment-lAmerique-veut-changer-pape-Introduction-Santiago-Dublin-2019-08-05-1201039389
Extrait :
– Introduction : De Santiago à Dublin
Aujourd’hui, l’introduction « De Santiago à Dublin », où comment le voyage du pape à Dublin en août 2018 a marqué le début des hostilités contre lui.
• Comment l’Amérique veut changer de pape, de Nicolas Senèze, Bayard Éditions, 276 p., 18,90 €. À paraître le 4 septembre 2019. En précommande chez votre libraire.Ce dimanche matin 26 août 2018, c’est l’effervescence au petit hôtel The Alex, l’établissement du centre de Dublin où le Vatican a logé les journalistes qui suivent le pape dans son voyage en Irlande. Levés à 4 h 30 du matin pour embarquer sur le vol qui doit conduire François au sanctuaire marial de Knock, dans l’ouest du pays, les vaticanistes ont découvert, stupéfaits, la bombe lancée par un ancien nonce apostolique aux États-Unis, Mgr Carlo Maria Viganò, et publiée dans la nuit par plusieurs médias conservateurs américains et italiens.Au cœur des accusations de l’ancien ambassadeur du pape aux États-Unis : l’ex-cardinal Theodore McCarrick, accusé d’abus sexuels sur mineurs et que le pape a poussé à la démission quelques semaines plus tôt. Dans un long « témoignage » de onze pages, Mgr Viganò met en cause tout ce que le Vatican a compté comme responsables depuis l’an 2000 pour avoir couvert et dissimulé les agissements du cardinal McCarrick. Y compris François, qu’il va jusqu’à appeler à la démission.Arrivé la veille à Dublin, le pape savait que son voyage, prévu à l’origine pour clore la Rencontre mondiale des familles, serait marqué par la question des abus sexuels. « Le pape veut parler de la famille, même s’il sait que, lors d’un voyage en Irlande, il ne peut être question seulement de cela », reconnaissait d’ailleurs le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, l’Américain Greg Burke, quelques jours avant le voyage.Il soulignait ainsi combien le pape était conscient d’arriver dans un pays encore traumatisé par les révélations qui se sont succédé depuis la fin des années 1990 dans cette Église. D’autant plus que, dès le mois de janvier, l’année du pape a été marquée par cette question.En janvier, François s’est en effet rendu au Chili, où il a été brutalement confronté au cas de Mgr Juan Barros, un évêque accusé d’avoir, dans sa jeunesse, assisté aux abus sexuels d’un prêtre, et de les avoir couverts quand il est ensuite devenu prêtre, puis évêque. Ce prêtre, Fernando Karadima, a été, de 1980 à 2006, le curé d’un quartier chic de Santiago, où il a sexuellement abusé de nombreux jeunes garçons. Mais il a aussi été à l’origine, au sein de la bourgeoisie santiagoise, de nombreuses vocations sacerdotales. « Au séminaire de Santiago, les jeunes accompagnés par Karadima formaient un groupe soudé, quasi sectaire, qui se percevait comme une “élite” entendant refonder l’Église chilienne en appuyant fortement sur l’identité sacerdotale », raconte un ancien séminariste de Santiago qui a dû quitter le séminaire à cause de la « persécution » que ce groupe menait contre ceux qui n’entraient pas dans ses vues.Au fil du temps, ces prêtres, parfois eux-mêmes victimes de Karadima, sont devenus les nouveaux cadres de l’Église chilienne, en tant que responsables de séminaires, formateurs, juges ecclésiastiques et même évêques… C’est le cas pour Juan Barros, déjà évêque à plusieurs endroits avant d’être nommé en 2015 à Osorno où, face au scandale de l’affaire Karadima, les fidèles le refusent. La bronca est telle que, le jour de son installation, il ne peut même pas traverser la nef de sa cathédrale !
Pendant le voyage du pape, la présence de Mgr Barros à toutes ses messes crée la polémique, au point que François lui-même trébuche. À Iquique (au nord du pays), il est interrogé par des journalistes chiliens au moment où il quitte la sacristie pour célébrer la messe. « Cueilli à froid », le pape s’emporte : « Le jour où vous m’apportez une preuve contre Mgr Barros, je vous parlerai. Il n’y a pas une seule preuve..
Ma suggestion , conseils pour les temps difficiles (2 Timothée 3.1-4.8)
3 Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles,
2 car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, impies,
3 insensibles, implacables, calomniateurs, violents, cruels, ennemis du bien,
4 traîtres, emportés, aveuglés par l'orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu.
5 Ils auront l'apparence de la piété mais renieront ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces gens-là.
6 Certains d'entre eux s'introduisent dans les maisons et prennent dans leurs filets des femmes crédules, chargées de péchés, entraînées par toutes sortes de désirs,
7 qui sont toujours en train d'apprendre mais ne peuvent jamais arriver à la connaissance de la vérité.
8 De même que Jannès et Jambrès se sont opposés à Moïse, de même ces hommes s'opposent à la vérité. Ils ont l'intelligence pervertie et sont disqualifiés en ce qui concerne la foi.
9 Mais ils n'iront pas plus loin, car leur folie sera évidente pour tous, comme l'a été celle de ces deux hommes.
10 De ton côté, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma patience, mon amour, ma persévérance,
11 ainsi que les persécutions et les souffrances que j'ai connues à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions n'ai-je pas supportées! Et le Seigneur m'a délivré de toutes.
12 Du reste, tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus-Christ seront persécutés, 13 tandis que les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal en égarant les autres et en s'égarant eux-mêmes.
14 Quant à toi, tiens ferme dans ce que tu as appris et reconnu comme certain, sachant de qui tu l'as appris.
15 Depuis ton enfance, tu connais les saintes Ecritures qui peuvent te rendre sage en vue du salut par la foi en Jésus-Christ.