Le cas simple est celui d'un meurtre crapuleux. Si la contrition est sincère, il est impossible de laisser un crime impuni, à plus forte raison si un innocent venait à être accusé. La faute pardonnée doit en outre être expiée et la punition judiciaire peut en faire office.
Mais la vraie vie offre plusieurs nuances voire différences. Sommes-nous tenus de nous dénoncer si une peine disproportionnée au crime devait être crainte ? Par exemple la mort ou la torture pour une simple imprudence ayant entraîné la mort. Une main coupée pour un vol. En cas d'adultère, faut-il se dénoncer à l'époux trompé, ce qui pourrait causer plus de mal que de bien ?
Tout cela pour dire que la multiplicté des cas ou des situations concrètes ne permet pas à l'Eglise de formaliser une obligation de dénonciation, même si cette dernière me semble indispensable dans certains cas comme le premier que j'évoque. La religion divinement révélée fait appel au sens des responsabilités de chacun et à leur bonne volonté. Si l'on peut tromper les hommes, on ne pourra jamais tromper Dieu. Soyons donc vigilants.
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