pendant une cinquantaine d'années environ, les conflits extra-européens ne nous ayant concernés dans nos mœurs et nos coutumes, que vaguement: les générations d'alors ont adhéré à la modernité, parce qu'elles n'avaient plus l'inquiétude de la guerre. Cela me paraît évident. Le récent et très actuel conflit ukrainien ainsi que les attentats signent la fin d'un "temps de paix" pour l'Europe. Nos soldats n'ont pas été mobilisés sur leur sol depuis la dernière guerre. Il y a eu l'Algérie, mais la fin de cette guerre a symbolisé l'entrée dans une nouvelle ère, celle de la modernité.
Je n'ose pas remettre en cause l'importance des récents conflits, mais il ne me paraît pas absolument sot de considérer à quel point la mort n'est plus envisagée de la même manière qu'il y a cinquante ou soixante ans, et que l'influence de tous ces conflits cités par Monsieur l'Abbé a été toute relative à court terme sur l'Occident d'après-guerre. Mais il y a eu les tours-jumelles, et les récents attentats: c'est le début de la fin. Nous sommes entrés en guerre, ou nous y entrerons très vite.
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