C'est vrai que souvent les tradis et plus particulièrement les prêtres, lorsqu'ils sont confrontés aux médias post-chrétiens, ne réalisent pas que leur discours est devenu complètement inaudible dans le contexte culturel et religieux actuel. Ils ne s'en rendent pas compte mais l'image qu'ils renvoient est celle d'individus complètement autistes vivant dans une autre dimension spatio-temporelle.
C'est là que nous pourrions tirer profit de la part de vérité contenue dans les dérives bergogliennes. L'insistance de François à "aller chercher le pécheur là où il se trouve", ses mises en garde contre l'autoréférentialité, ne sont pas à ignorer sous prétexte qu'elles habillent ses dérives sur la miséricorde. Il y a une leçon à retenir de ces exhortations.
J'ai en mémoire une interview télévisée de l'abbé Laguérie dans un média main stream. Je ne me souviens plus de la question exacte qui lui avait été posée, mais elle portait sur le concile Vatican II. L'abbé est parti dans des considérations concernant la "valeur magistérielle de Dignitatis Humanae"... Franchement, quel pourcentage des téléspectateurs pouvaient comprendre de quoi il parlait ? C'est comme dire devant un média national que l'on s'oppose à la "liberté religieuse". Présenté de la sorte, c'est une folie, c'est du suicide en direct.
Sans revenir sur mon post précédent relatif à la prestation décevante de l'abbé de Tanouarn dans cette émission, j'ajouterais cependant que la principale qualité de l'abbé est d'éviter habituellement cet écueil, quitte à certaines occasions à aller un peu trop loin et à tomber dans une forme d'aseptisation et à flirter avec la doxa.
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