Cher Turlure,

C'est le régime de la loi Leonetti-Claeys : il prévoit explicitement l'arrêt de l'hydratation qui est donc la cause directe de la mort; accompagné d'une sédation profonde dont il n'est pas autorisé de revenir.

Lors de la première tentative, Vincent recevait un minimum d'hydratation (500 ml par jour de mémoire), sans sédation, qui lui avait permis de survivre 31 jours, démontrant selon des médecins qui ont l'expérience de ces choses-là une évidente volonté de vivre.

Cette fois, on veut faire les choses autrement, "on ne savait pas faire à l'époque" a déclaré l'un des médecins responsables de Vincent. C'est-à-dire, en s'assurant avec certitude de la mort rapide.

La sédation est pour empêcher toute souffrance… chez un homme dont on nous explique qu'il est en état végétatif et qu'il n'a donc aucune conscience.

Pour ce qui est de penser qu'« on ne veuille pas qu'il souffre en mourant », je n'y crois pas. Pas pour un homme qu'on garde sous clef depuis 5 ans et à qui l'on refuse un transfert dans un service qui de l'avis des experts pourrait lui être bénéfique !

Amitiés
Jeanne Smits

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