La ponctuation, en dehors du point final, permet-elle plus aisément de taper du "poing" aux bons endroits de sa lecture déclamée ?
Peut-être, et les lecteurs publics ont dû apprécier les inventeurs d cette aide visuelle facile à repérer.
La "scriptura continua" était habituelle dans les textes des Anciens, partout : hébreu, chinois, grec, latin, arabe, pour ce que je sais. Sans doute l sanscrit aussi.
Cela a permis, dans la langue sacrée des Hébreux, de mettre plusieurs sens, car Dieu, en soufflant les mots au scribe, a certainement choisi ceux qui permettaient de jouer. Ainsi, en coupant ici, ou bien plus loin, en lisant une expression dans laquelle était comme caché/dévoilé un autre mot que le regard apercevait, sans que la voix ne le prononce, l'âme et le coeur enrichissaient le texte. Ajouter l'absence des voyelles, dont une plus grande liberté encore de composer ou de voir des mots reconnus, et vous aurez de quoi "lire en éclats", comme disent les savants juifs.N'y a-il-pas 77 niveaux de lecture de la Bible ? C'est ce qu'enseignent les rabbins.
La farandole des rouleaux en fait un régal jamais épuisé.
Je n'ai pas d'exemple en mémoire précise : il me revient surtout le "Bereschit..." premier mot de la Genèse, donc de la Bible, qui donne lieu à des discours entiers sur son sens, selon l'endroit où les mots sont séparés, et selon les accents (voyelles) sont placés.
J'ignorais qu'Alcuin était parmi les pères de la ponctuation.
Une auréole de plus à lui ajouter ?
Merci à vous
Glycéra
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