dans la presse Suisse (où l'aide au suicide est légale).

Un sociologue pestait contre les maisons de retraite qui refusent l'accès aux associations d'aide au suicide (deux tiers des maisons de retraite qui ne le permettent pas).

Mais l'article dans son ensemble, de la journaliste et d'autres intervenants dans des encarts, trouvait que l'aide au suicide était un droit.

Et là c'est très étonnant, car dans la vie réelle, si quelqu'un fait une tentative de suicide, ou menace de se jeter d'un toit, aucun pompier ou professionnel de la santé ne va lui dire : "Ne faites pas ça, vous allez souffrir/vous écrasez, venez plutôt dans mon établissement, et on vous donnera la potion qui vous fera partir tranquillement."

Non, jamais cela ne se passe comme ça, TOUS ceux qui veulent se suicider sont soutenus, aidé, écouté, suivis, car le suicide est un échec terrible (et ayant fréquenté le milieu psychiatrique, c'est aussi choquant pour le personnel qui y fait face).

Mais tout à coup, eh bien non, pour les vieux, le suicide est friendly, sympa, il faut à tout pris le mettre en oeuvre ! Pour l'instant, la propagande médiatique est focalisée sur les vieux ou les malades incurables, mais les associations d'aide au suicide revendiquent déjà une aide nettement plus étendue, à toute la population.

Bref, je ne comprends pas comment on peut mettre autant de moyens pour sauver les suicidaires d'une main, et encourager le suicide d'une tranche de la population de l'autre main.

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