Comme pour sa lettre du 20 août 2018, le pape François a parfois des fulgurances et traduit la pensée de l'Église en mots justes. Parfois.

Mais presque toujours, là est un des défauts cruciaux de ce pontificat - chacun en a eu -, le Saint-Père évite soigneusement de mettre ses principes en oeuvre et souvent en prend lui-même l'exact contre-pied.

Sa gestion calamiteuse de la nouvelle crise massive des scandales sexuels, désastreuse au Chili, terrible en Argentine et catastrophique aux USA avec sa toute dernière décision de ne rien faire et d'empêcher les évêques d'agir collectivement, aura des conséquences financières qui vont se voir très vite, y compris au Saint-Siège.

La fuite des donateurs écoeuré-es a commencé.
Ce n'est qu'un début.

Le pape François est ici prophète de ce qu'il crée :

"Mais les ressources n'affluent vers l'Église que si elle enseigne comment faire le bien. Les fidèles ne font pas affluer de ressources vers l'Église quand ils se rendent compte qu'elle n'enseigne pas à faire le bien. C'est comme cela qu'elle devient pauvre. Mais de cette façon, elle ne sert à rien, car sans ressources, elle ne peut rien faire."

Oui Très Saint Père, vos choix laisseront l'Église ruinée, impotente "car sans ressources, elle ne peut rien faire."

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