La Charte de Dallas adoptée en 2002 par les évêques américains prévoyait seulement en son article 4 la transmission aux autorités publiques, pas au public, pas aux journalistes, pas aux fidèles:

ARTICLE 4. Dioceses/eparchies will report an allegation of sexual abuse of a person who is a minor to the public authorities. They will cooperate in their investigation in accord with the law of the jurisdiction in question. Dioceses/eparchies will cooperate with public authorities about reporting in cases when the person is no longer a minor. In every instance, dioceses/eparchies will advise victims of their right to make a report to public authorities and will support this right.

Les nouveautés ici (mais peut-être y-a-t-il d'autres cas, je ne sais pas) me semble être que le diocèse publie lui-même 1. la liste des noms des prêtres accusés sur des bases solides, 2. y compris de prêtres décédés - cette démarche étant bien sûr essentielle pour les victimes qui, elles, ne sont décédées et attendent le minimum : que la mémoire de leur agresseur ne soit pas pieusement honorée par ignorance des faits.

Cette démarche me paraît être un exemple à suivre par les diocèses français.

     

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