Le second mariage du vivant du premier conjoint est admis, selon un rite différent à connotation plus pénitentielle (un fin connaisseur des rites orientaux, ce que je ne suis pas, pourrait nous éclairer à ce sujet).
Pour résumer, l'indissolubilité du mariage s'entend comme une interdiction de rompre le lien matrimonial mais pas comme une impossibilité absolue comme dans la théologie catholique. Ainsi, le lien peut mourir et le conjoint qui subit ce fait est admis, de la même façon que le veuf, à contracter de nouvelles noces.
Cette interprétation de l'Evangile découle d'un développement traditionnel qui n'est pas moins ancien que celui que fait l'Eglise catholique, puisque la doctrine romaine sur l'infaillibilité ne s'est pas faite en un jour non plus. Ajoutons qu'à ma connaissance, l'institution des nullités de mariage n'existe pas vraiment dans les églises orientales séparées.
Ce qui est nouveau ici, ce n'est pas cette doctrine mais l'extension de cette permission aux prêtres. En effet, de haute antiquité, la discipline de l'Eglise préfère n'ordonner que des hommes mariés une seule fois et ne pas marier de ministre déjà ordonné. Il y a comme plusieurs degrés d'observance du conseil évangélique de chasteté.
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