On ne peut occulter des faits aussi incontestables : en Russie personne n'a vaincu le communisme qui s'est sabordé lui-même.
Pourquoi donc s'est-il sabordé ?
On peut évacuer le problème en disant que la grâce de la consécration de la Russie (qui n'a d'ailleurs toujours pas eu lieu) a soudain converti tous les dirigeants de l'URSS afin qu'il procèdent à ce sabordage. Mais il est permis aussi de réfléchir.
Quel est le but du communisme ? l'athéisme pratique, c'est à dire le relativisme généralisé, le refus de tous les dogmes et en particulier ceux de la religion catholique pour ne retenir que le souci de l'efficacité dans l'action.
Or, il a échoué! En dépit de tous les efforts de la propagande la religion s'est maintenue et même renforcée aiguillonnée par la persécution. Tandis qu'à l'ouest sous l'influence de l'abondance du capitalisme libéral, on perdait la foi pour se complaire dans un matérialisme facile. D'où le sabordage !
Pourquoi donc avoir attendu 70 ans alors que dès le début un tel échec était évident ? Pour la même raison que nous, nous combattions le communisme. L'espace de liberté que nous laissait le capitalisme libéral permettait l'expansion missionnaire de l'Eglise bridée par la persécution.
L’œcuménisme de Vatican II ayant anéanti toute expansion missionnaire de l'Eglise, plus rien ne s'opposait au sabordage du communisme. Et Jean-Paul II poussant à son paroxysme l’œcuménisme de Vatican II a effectivement été indirectement la cause de ce sabordage, mais ce n'est pas vraiment à son honneur.

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