Il ne voulait rien faire qui mette en danger la tunique sans couture du Seigneur. Quarante ans après la disparition du pape hamlétien ("il nostro Amleto di Milano" aurait dit Jean XXIII), force est de constater qu'il n'a fait que retarder la résolution des problèmes générés par le Concile (ou à l'occasion du Concile, mais je crois de moins en moins à cette hypothèse) ; avec le temps, la situation n'a fait qu'empirer, et l'Eglise ne pourra pas faire l'économie d'un schisme.
Ce schisme existe déjà, l'unité actuelle de l'Eglise n'est qu'une façade, et l'élection de François a été le coup de grâce à tout espoir de sauver ce qui restait encore d'unité.
Après avoir connu la légitimation de leurs principes libéraux durant le pontificat bergoglien, l'idée que les progressistes finissent par se soumettre volens nolens à un pape conservateur, est complètement utopique. Désormais, ces modernistes peuvent opposer à toute tentative de restauration, le principe de la fidélité à un développement doctrinal réalisé par le Vicaire du Christ. Ils sont prêts à ferrailler avec les arguments que nous avons forgé.
Tôt ou tard, le noeud gordien du cahot doctrinal qui s'est instauré devra être tranché, et le pontificat de Paul VI apparaîtra pour ce qu'il a été : un temps de faiblesse qui aura permis la naissance et le développement d'une église hérético-schismatique que deux pontificats centristes ont simplement contrarié, sans jamais la menacer sérieusement.
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