"Sauvez-vous avec le Coran comme nous nous sauvons avec le nouveau testament."


Il suggère de partir de la "Révélation" que chacun a reçue pour croître spirituellement et guérir de "la maladie qui empoisonne nos vies", qu'on suppose être la division, la méfiance ou l'anathématisation de celui qui est né dans une religion différente de la nôtre et à qui nous pouvons souhaiter de se convertir.


Montaigne inaugure les siècles du scepticisme. Lui qui pourtant était un homme de foi et est mort pendant l'Élévation à la messe dite en son château, pensait qu'il faut rester fidèle à la religion de son pays et dans laquelle on est né. Le même auteur, après avoir pyronisé à souhait pendant le plus long chapitre de ses Essais et qui en occupe le cœur, Apologie de raymond Sebon don til avait traduit la très belle Théologie naturelle, estimait que, si on prenait cet ouvrage en défaut par quelque côté, l'apologétique d'aucune philosophie et d'aucune religion n'était plus convaincante. Il ne me semble pas avoir trouvé trace dans les Essais de Montaigne d'une quelconque allusion ou mention de la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin. Or nous sommes tous les enfants de Montaigne plus que du Moyen-Âge, le pape aussi peut-être.


Enfin, d'où vient le parti pris de ne pas essayer de recevoir une déclaration du vicaire du Christ avec un a priori positif? Quand on lit les catholiques traditionalistes, , c'est presque systématiquement le contraire qui se produit, l'a priori est toujours négatif.

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