le cardinal Schöenborn prend ses désirs pour des réalités ; dans les propos que vous citez de lui : une “évolution clairement exprimée“ dans “la perception par l’Eglise des éléments conditionnants et atténuants propres à notre époque“, il se fourvoie gravement.
En effet ce qu'affirme la doctrine "de toujours", et qui est réaffirmée par Jean-Paul II, c'est que les conditionnements humains, qu'il s'agisse de circonstances (même particulièrement difficiles par exemple remariage avec enfants) ou de mauvaises dispositions morales du à de mauvaises habitudes acquises, n'empêchent pas d'éviter ce qui constitue objectivement un péché mortel. Relisez pour cela Splendor Veritatis.
Parce que pour le croyant, baptisé, sincère, Dieu accorde la grâce nécessaire. Mais Amoris Laetitia et tous ceux qui adoptent des positions semblables se situent dans une vision substantiellement pélagienne, où ce qui est avant tout à prendre en compte ce sont les circonstances et les dispositions humaines ; et c'est seulement sur ces présupposés pélagiens qu'on dit qu'aujourd'hui, on s'est rendu compte que les circonstances peuvent rendre impossible l'observation du commandement interdisant l'adultère. Mais c'est nier un point fondamental de la doctrine éthique chrétienne.
Merci à Paterculus pour les textes De Jean Paul II qu'il ajoute.
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