Suivant la Lettre de l’Abbaye Saint-Joseph de Flavigny (mars 2009), ce fut le surnom dont les négriers afflublèrent par moquerie leur jeune victime au moment de la capturer : “nous t’appellerons Bakhita (ce qui signifie « celle qui a de la chance »), car tu as vraiment de la chance”.

Et paradoxalement, ce fut précisément la chance de Bakhita d’avoir été déportée comme esclave puisqu’elle a en fin de compte eu la grâce, après des années de fort mauvais traitements au service de mauvais maîtres, d’en rencontrer un “assez bon” en la personne du consul d’Italie à Khartoum, et de l’accompagner en Europe, lui et sa famille, au moment de la révolte madhiste. Là, elle allait pouvoir être baptisée et y découvrir sa vocation parmi les Sœurs de la Charité...

Demeurée dans sa famille au cœur du Soudan, quelle chance aurait eu la jeune fille de rencontrer un missionnaire qui lui parlerait du Dieu dont elle entrevoyait l’existence quand elle était toute jeune et heureuse de vivre ? “Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même : qui donc est le maître de ces belles choses ? Et j’éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages.”

V.
 

Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !