« Pour qu’une histoire soit merveilleuse, il faut que le début soit terrible », écrit Véronique Olmi. C'est le cas de la jeune Bakhita, née en 1869 au Soudan et dont le prénom veut dire « chanceuse ». Vendue à 7 ans comme esclave par des négriers musulmans sur les marchés de El Obeid et de Khartoum, son quotidien est émaillé par les coups, la violence et des tortures en tout genre.
Jusqu’au miracle de son acquisition par le consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani, en 1883. Celui-ci la ramène au « pays du rêve blanc et du soleil doux », comme l'appelle Bakhita. Peu à peu, l’ancienne esclave découvre le catholicisme et, comprenant ce qu’elle partage avec le Christ, demande à devenir « la fille d’un Père qui ne l’abandonnera jamais ». Elle est baptisée le 9 janvier 1890 par Mgr Domenico Agostini, cardinal-archevêque de Venise.
Devenue après bien des difficultés sœur Joséphine-Bakhita, celle qui sera surnommée la « petite mère noire » (Madre Moretta) passera les 50 dernières années de sa vie comme religieuse dans un couvent vénitien au chevet des enfants, des malades et des pauvres.
Source : La Croix - FSSPX.Actualités - 17/11/17
Bakhita est morte en 1947 et a été canonisée le 1er octobre 2000.
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