Si vous n'avez vraiment que ça en tête, mon pauvre Luc, je vous conseille de suivre une thérapie anti-TOCS.
Et pour éviter de perdre mon temps à répondre à ce qui pourrait être des provocations, mais risque surtout de contribuer à aggraver votre pathologie, je crains d'être obligé de vous appliquer le même traitement qu'à Marquandier.
Vous ne semblez pas plus honnête que lui.
Si l'abbé Gaudron FSSPX n'a que ce genre d'âneries révisionnistes à colporter, je ne vois pas trop l'intérêt de le lire.
Libère
Pie IX, Quartus Supra (§ 16), 6 janvier 1873 : « Et auparavant, les Ariens accusèrent faussement Libère, notre autre prédécesseur, auprès de l’Empereur Constantin, au motif que Libère avait refusé de condamner saint Athanase, Évêque d’Alexandrie, et refusé de soutenir leur hérésie. »
Benoît XV, Principi Apostolorum Petro (§ 3), 5 octobre 1920 : « En vérité, et sauf à démontrer qu’ils ont failli à leur devoir, certains ont choisi sans peur l’exil, comme Libère, Silvère et Martin. »
Voyez aussi l'excellente note de Meneau.
Honorius
Maur Cappellari est très clair... en 1799, au tournant du XVIIIème siècle. Vous retardez.
Journet également
Et Vatican I cite Constantinople IV qui, deux siècles à peine après Honorius, écrit que "le Siège de Pierre demeure pur de toute erreur."
Manque de zèle, ou imprudence, peut-être. Hérésie, non.
Vous croyez vous meilleur et plus sûr théologien que les Pères de Vatican I unis à Pie IX ?
Jean XXII
Chartularium adressé à Jean XXII : « Par quoi nous vous supplions avec toute notre humilité et nos sentiments les plus respectueux, afin que votre Sainteté juge digne de mettre fin à la question susdite (par rapport à laquelle votre Sainteté a déclaré de sa part [pro una parte] et de façon admirable et très subtile en apportant un bon nombre d’autorités ; car bien au contraire, nous n’avons jamais constaté [non recordamur] qu’un docteur ait apporté autant d’autorités en faveur d’un argument, bien que vous l’aviez toujours fait en rapportant et non pas en déterminant ou en affirmant mais plutôt en déclarant votre propos comme une opinion, selon ce que nous avons entendu, nous vous supplions donc de mettre fin à cette partie de la question (partem illam) qui a nourri la dévotion de l’ensemble de la Chrétienté, et qui a été confiée à votre meilleure tutelle. Que la détermination apostolique soit confirmée dans la vérité. »
Jean XXII n'a ainsi pas été accusé d'hérésie, sauf par les ennemis de l'Eglise.
Jean XXII ne dit rien d'autre à la veille de sa mort, dans sa bulle
Ne super his du 3 décembre 1334
"Nous croyons que les âmes purifiées séparées des corps [...] voient Dieu et l'essence divine face à face [...]. Mais si de façon quelconque sur cette matière autre chose avait été dit par nous, [...]
nous affirmons l'avoir dit ainsi en citant, en rapportant, mais nullement endéterminant ni même en y adhérant (recitando dicta sacrae scripturae et sanctorum et conferendo, et non determinando, nec etiam tenendo)".