Merci de ces précisions ; votre post initial eût pu faire croire à du mépris et de la suffisance de la part d'un bénéficiaire privilégié de la messe traditionnelle, qui plus est bien chantée...
par rapport à la destruction générale, la coïncidence d’un évangile n’a aucune importance
Certes ! Ma remarque visait beaucoup moins haut. Outre mon petit cas personnel, déjà précisé ici, je pensais à un ami prêtre diocésain, qui célèbre dans les deux formes, et qui n'a eu qu'un sermon à faire. Et il n'est pas le seul. Voilà, remarque sans prétention qu'un pourrait dire à la sortie d'une messe, sur la place de l'église (
forum, en latin).
Pour la
question eucologique (les formules des prières, pour qui ne connaît pas le terme), si je vous suis pour ce qui est du
temporal, j'aurais un avis beaucoup moins tranché sur le
sanctoral. Les réformateurs du propre des saints - qui ne sont pas les mêmes que ceux du temporal - ont voulu personnaliser oraisons et lectures. Pour un saint qui vous est cher, c'est flagrant :
Saint Benoît, abbé.
Missale Romanum de
1962 (21 mars)
(Du Commun des Abbés)
Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine,
beáti Benedícti, Abbátis comméndet :
ut quod nostris méritis non valémus,
eius patrocínio assequámur.
Per Dóminum.
Que l’intercession du bienheureux abbé Benoît
nous recommande auprès de vous, Seigneur,
afin que nous obtenions par son patronage
ce que nous ne pouvons espérer de nos mérites.
Par N.-S..
Missale Romanum de
1970 (11 juillet)
Deus, qui beátum Benedíctum abbátem
in schola divíni servítii præclárum constituísti magístrum,
tríbue, quǽsumus,
ut, amóri tuo nihil præponéntes,
viam mandatórum tuórum
dilatáto corde currámus.
Per Dóminum.
O Dieu, qui avez fait du bienheureux Benoît, abbé,
un maître admirable dans l'école du service divin,
faites, nous vous en prions,
que ne préférant rien à votre amour,
nous courions le cœur dilaté
sur la voie de vos commandements.Il y a aussi une secrète et une postcommunion propres.