ma réaction était beaucoup trop elliptique. Effectivement si ça me laissait indifférent je n’avais pas davantage de raison de le dire que sur les autres sujets qui me laissent indifférent.
Ce qui a motivé cette réaction, c’est que, pour moi, ce qui est notable, ce n’est pas qu’une fois il y ait le même évangile dans les deux « formes », c’est que le reste du temps ce ne soit pas le même, ce ne soient pas les mêmes prières ni les mêmes chants. De ce fait cette coïncidence est l'exception qui souligne à quel point la néo-liturgie est en rupture avec la liturgie traditionnelle.
Ce qui m’émerveille c’est de voir (je l’ai encore illustré hier sur mon blog) comment on trouve les oraisons de la messe traditionnelle dans les plus anciens sacramentaires qui nous soient parvenus, les chants de la messe traditionnelle dans les plus anciens graduels et antiphonaires qui nous soient parvenus. Aux mêmes jours. C’est un fil de tradition ininterrompue qui remonte à la nuit des temps, sans origine déterminable. Et ce fil a été rompu, et on a tout cassé, tout bouleversé.
D’où cette réaction : « Je m’en fiche », parce que, par rapport à la destruction générale, la coïncidence d’un évangile n’a aucune importance, en soi.
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