Sur le plan statutaire, l'élection de Madame Paoli est irrégulière car elle ne pouvait avoir lieu réglementairement qu'une fois le mandat d'Henry de Lesquen achevé soit le 13 juillet de cette année. Or Dominique Paoli s'est faite élire le 1er juillet en contradiction avec les statuts.
Le 1er juillet réunissait l'Assemblée générale de l'association en vue de l'élection du nouveau Conseil d'Administration (et non celle du nouveau président). Le putsch a donc consister d'abord à exercer des pressions sur l'un des électeurs pour empêcher le renouvellement normal du Conseil d'Administration (l'affaire du chantage au révisionnisme) et mettre ainsi en minorité Henry de Lesquen (a une voix près, celle de la victime de chantage). Le nouveau Conseil d'Administration réduit en a profité pour élire un nouveau Président : c'est la deuxième phase du putsch.
Putsch : soulèvement opéré par un clan pour s'emparer du pouvoir par la force.
Ce clan, ce n'est pas celui de la bande à Hamiche qui pendant un an, au moyen du Salon Beige et de Nouvelles de France, dirigés par Guillaume de Thieulloy (ex-UMP collaborateur du Maire de Marseille), ne cessait depuis l'extérieur de déstabiliser sans succès Radio Courtoisie. Ce clan, c'est celui d'un groupe minoritaire à l'intérieur de la Radio, clan perfide constitué dans l'ombre, et reposant sur deux personnes : Patrick Simon, un libéral progressiste qui a appelé à rallier le régime Macron au second tour des présidentielles (c'est son droit) ; Dominique Paoli, la nouvelle présidente âgée de 76 ans, ancienne pigiste à Point de Vue au siècle dernier, orléanolâtre faisant l'apologie du régime de Juillet et de la branche illégitime d'Orléans à longueur d'émissions. Comme le représentant actuel de la famille du Régicide, Madame Paoli s'est ralliée à Macron.
Se réjouir de la victoire de la cabale orléano-macroniste ayant pris possession de Radio Courtoisie me semble particulièrement déplacé, car nous parlons du dernier bastion, du dernier média officiel qui luttait contre le politiquement correct. Cela en dit beaucoup sur une certaine frange du catholicisme, traditionnel en apparence, libéral au fond, toujours prêt à appeler « bonne nouvelle » les avancées révolutionnaires.
On peut reprocher beaucoup de choses à Henry de Lesquen. Mais non sa liberté de ton, même déplaisante, car il est dans l'identité même de Radio Courtoisie, la station de la toutes les droites, de laisser à chacun sa libre parole. Henry de Lesquen a eu le mérite d'aborder des thématiques interdites par le Système qui nous détruit et que nous sommes censés combattre. Cela a dérangé. Surtout chez les bourgeois retraités mollassons obnubilés par la sécurité de leur épargne et de leurs rentes. Lesquen ne fait pas marketing.
En tant qu'adhérent à jour de cotisation de notre Radio Courtoisie, je suis particulièrement inquiet pour l'avenir de la station. Henry de Lesquen a dynamisé la radio, multiplié le nombre de patrons d'émissions (malgré quelques départs qui ont permis un renouvellement bienvenu), remis les finances à l'équilibre (certes toujours précaires), et donné une plus grande visibilité à une station, notamment auprès de jeunes français de milieux différents. Que deviendra Radio Courtoisie sous la coupe du duo orléano-macroniste et des autres bras cassés cités dans le message précédent ? L'avenir nous le dira. Les fauteurs de trouble auront disparu une fois leur besogne accomplie, et leurs soutiens seront passés à une autre cible à détruire.
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