Le Cardinal Müller est droit et courageux de prendre nettement position ainsi, et il accomplit sa tâche de Gardien de la FOI; il ne pourrait le dire dans un document officiel soumis à l'approbation du pape qu'il n'obtiendrait hélas ppas. Mais il est bien difficile d'innocenter, comm il le fait dans cet article, le texte d'AL et le pape qui a clairement soutenu l'interprétation laxiste des évêques argentins ou de Malte.
C'est ce que souligne "La Croix" dans son supplément "Urbi et Orbi", sous la plume de Nicolas Senèze :

"Le cardinal Müller critique les « interprétations confuses » d’Amoris laetitia.
Proposant sa propre interprétation de l’exhortation Amoris laetitia, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi attaque, sans les nommer, les textes des évêques de Malte et de la région de Buenos Aires, pourtant soutenus par le pape François...
Sans se rallier aux quatre cardinaux frondeurs, avec lesquels il avait pris ses distances, le gardien du dogme catholique se démarque pourtant aussi des interprétations du texte soutenues par le pape lui-même et le Saint-Siège.
Sans les citer explicitement, il critique en effet fermement les interprétations données par les évêques de la région de Buenos Aires – auxquels le pape avait pourtant répondu de sa main qu’« il n’y a pas d’autre interprétation » que la leur – ou par ceux de Malte – donnée officieusement en exemple par L’Osservatore romano, le quotidien du Saint-Siège.

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