St Laurent Justinien, évêque et confesseur
La Prière de Saint Laurent Justinien « Esprit qui aimez les hommes » :
« Esprit qui aimez les hommes, donnez-nous de chercher toujours à garder l'unité de l'esprit dans le lien de la paix, comme nous savons que les apôtres le firent. En s'assemblant tous dans un même lieu, et en demandant unanimement dans la prière de devenir dignes de votre société, ils méritèrent de Vous recevoir sous une forme visible. Nous Vous attendons nous aussi, et nous implorons avec le désir le plus ardent et la prière la plus pure Votre grande Bonté. Venez à nous, rompez le joug de notre esclavage, et donnez-nous les mérites de la vertu, une fin heureuse, et la récompense éternelle au Royaume des Cieux, où à Vous dominez triomphalement avec le Père et son Fils unique, dans tous les siècles. Amen. »
« Ô Jésus, laissez-moi habiter Votre côté » :
« C'est pour nous que Vous vous êtes incarné, ô Jésus, qui être présent partout, qui occupez tout. remplissez tout, embrassez tout et portez tout. Vaillants lutteurs, soldats du Roi éternel, regardez donc le côté, les mains, les pieds du Sauveur ; ils sont ouverts, ne craignez pas d'entrer. A l'intérieur l'étendue est immense, les délices inexprimables, les parfums embaument les sens de l'âme, le repos est absolu. Faites-en l'expérience ; voyez combien il est doux et suave, combien il est sûr d'habiter dans le côté de Jésus. Amen. »
« Sagesse de Dieu, plus belle que le soleil, plus suave que le baume » :
« Venez, vous tous que sollicite l'attrait du bien immuable, et qui vainement le demandez à ce siècle qui passe ; je vous dirai ce que le ciel a fait pour moi. Comme vous jadis je cherchais fiévreusement ; et ce monde extérieur ne donnait point satisfaction à mon désir brûlant. Mais, par la divine grâce qui nourrissait mon angoisse, enfin m'est apparue, plus belle que le soleil, plus suave que le baume, Celle dont alors le nom m'était ignoré. Venant à moi, combien son visage était doux ! Combien pacifiante était sa voix, me disant : « ô toi dont la jeunesse est toute pleine de l'amour que je t'inspire, pourquoi répandre ainsi ton cœur ? La paix que tu cherches par tant de sentiers divers est avec moi ; ton désir sera comblé, je t'en donne ma foi : si, cependant, tu veux de moi pour épouse ». J'avoue qu'à ces mots défaillit mon cœur ; mon âme fut transpercée du trait de son Amour. Comme toutefois je désirais savoir son Nom, sa Dignité, son Origine, elle me dit qu'elle se nommait la Sagesse de Dieu, laquelle, invisible d'abord au sein du Père, avait pris d'une Mère une nature visible pour être plus facilement aimée. Alors, en grande allégresse, je Lui donnai consentement ; et Elle, me donnant le baiser, se retira joyeuse. Depuis, la Flamme de son Amour a été croissant, absorbant mes pensées. Ses délices durent toujours; c'est mon Epouse bien-aimée, mon inséparable Compagne. Par Elle, la paix que je cherchais fait maintenant ma joie. Aussi, écoutez-moi, vous tous : allez à Elle de même; car Elle met son bonheur à ne rebuter personne. Amen. »
Source :site-catholique.fr