... puisque Notre Seigneur l'affirme, et son premier apôtre aussi.
Mt. 26,24; Jn. 17,12; Actes 1,25 (et 1,18 : le médecin que fut Saint Luc ne nous épargne pas le détail clinique).
C'est donc une vérité révélée, puisque contenue directement ou formellement (et pour Jn. 17,12 aussi explicitement) dans les sources de la Révélation, telle que le Magistère et les Pères l'ont transmise et comprise.
Si l'Église ne l'a pas promulguée formellement comme dogme, cela n'en reste néanmoins une vérité de foi divine, et tout aussi sûre et certaine que si elle était de foi divine et catholique, donc promulguée formellement comme dogme à croire, soit par le magistère extraordinaire (et solennel), soit par le magistère ordinaire et universel.
Dans le premier cas (nier une vérité de foi divine), ce serait une erreur dans la foi, tandis que, dans le deuxième cas, nier un dogme serait une hérésie formelle, mais le péché direct contre la foi est dans les deux cas le même, quoique seulement l'hérésie (si professée extérieurement et avec pertinacité) entraîne (en droit) aussi automatiquement la perte de la communion ecclésiastique.
Il faut savoir que l'Église n'a nullement besoin de dogmatiser formellement toutes les vérités révélées explicitement ou implicitement dans l'Écriture : elle ne ferait plus rien d'autre.
Elle le fait généralement et seulement dans le cas d'un conflit ou d'une remise en question grave ; ainsi, elle pourrait parfaitement définir que Judas Iscariote est en Enfer, s'il s'avérait que l'erreur contraire se répanderait.
Si elle le faisait, notre vérité ne changerait pas de nature, ni de certitude ; seulement les conséquences pour qui la nierait publiquement seraient autrement graves et manifestes.
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