... je la connais très bien la forme extraordinaire; j'en ai été nourri pendant de nombreuses années dans une paroisse qui "résistait"; j'en apprécie certains aspects et peux comprendre ou entendre que certains s'y sentent plus à l'aise qu'avec le missel rénové, et la préfèrent.
Mais là n'était pas du tout la question.
Il était question, dans ce fil, des arguments de Mgr lefebvre pour accomplir son geste de 1988, arguments rappelés par Ennemond et Antoine, arguments qu'on peut résumer en quelques mots : si je n'ordonne pas d'évêque, si je n'accomplis pas ce geste gravissime tout disparaîtra : sacerdoce, messe, foi catholique ... C'est bien cela ? Or, force est de constater, que ces 4 arguments se sont révélés sans fondement. Vous devez objectivement admettre que, sans la FSSPX et indépendamment de la forme extraordinaire, depuis plus de 25 ans, les sacrements ont continué d'être donnés, les preêtres ont continué d'être ordonnés (avec des candidats de plus en plus "traditionnels"), la foi de se transmettre, les abus liturgiques de diminuer fortement, les communautés nouvelles de régénérer l'Egilse un peu partout, le nombre de catholiques de croître ...
Bref, la forme extraordinaire et la FSSPX ne sont pas des conditions nécessaires à la survie de l'Eglise, du sacerdoce ou de la messe, et Mgr lefebvre s'est donc, de bonne foi, trompé. Et lourdement, et avec des conséquences que l'on voir aujourd'hui où l'un de ses évêques recommence sans les garde-fous d'il y a 25 ans.
C'est tout ce que je voulais dire.
Ceci dit, d'un mal (l'acte de 1988), Dieu peut toujours en tirer un bien. Surtout s'il y avait repentir pour cet acte.
Ion
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