le vrai courage aurait été dire aux familles: je veux bien être l’aumônier de la troupe mais je refuse d'en être le chef: distinguer le temporel et le spirituel en une saine laïcité. Il faut choisir des dirigeants qui aient toutes les formations et qualifications requises.
1/ L'abbé Cottard n'était pas le Chef de Troupe mais l'aumônier
2/ Il avait les qualifications requises pour ce camp à savoir le BAFD et les chefs avaient le BAFA. Et non le chef de troupe n'est pas le directeur de camp dans les mouvements agréés comme accueil de scoutisme (ce qui signifie seulement que ces mouvements bénéficient de dérogations par rapport à la règlementation en vigueur dont ne bénéficient pas les mouvements non agréés), le directeur de camp c'est le chef de groupe, qui en général n'est pas sur le lieu du camp mais peut aller en prison si le chef de troupe commet une faute.
3/ En matière d'encadrement des activités de voile, il y a un avant et un après 1998. Et ayant pratiqué le scoutisme marin et d'autres écoles de voiles avant 1998, je peut témoigner que les qualifications requises étaient faibles. Et j'ajouterai qu'en 1995 un mouvement agréé n'est pas passé loin de la catastrophe. Ce qui s'est passé en 1998 aurait pu se passer avant dans n'importe quel mouvement et dans certaines écoles de voiles.
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