Qu'on se méfie de la magie et de la sorcellerie est bien naturel. Néanmoins, personne n'a jamais reproché à Tolkien ou Lewis la présence de magie dans leurs ouvrages.
L’atmosphère est parfois sombre, certes, mais l'on peut citer des passages du "Seigneur des Anneaux" pas franchement lumineux non plus.
Je vous accorde que ce n'est pas à placer dans toutes les mains (et je l'ai moi même relu avec un regard plus critique quand des débats ont commencé à émerger), mais il y a malgré tout des choses intéressantes, mises en place consciemment ou non par l'auteur: je vous renvoie au I b/ de l'article du Père Humbrecht que je citais plus haut:
- la figure du mal en Voldemort, qui fait sérieusement penser à l'ange déchu
- un certain schéma rédempteur
J'y ajoute le chapitre intitulé "King's Cross" dans le dernier livre, qui explique au cours de la "mort provisoire" de Harry, qu'il a détruit la mort que lui, l'enfant innocent, avait pris, et qu'il pourra revenir à terme la détruire définitivement... le tout étant expliqué dans un chapitre intitulé "La Croix du Roi"!
On peut aussi évoquer une partie cachée de la vie du héros, avant que celui ci ne se révèle à son peuple, petite partie monde qui l'attendait, alors que le monde entier souffre de l'action du mal.
Je ne demande qu'à être parfaitement éclairé, mais malgré tout il y a des schémas qui interpellent. Ou alors c'est très pervers, ce qui est possible aussi.
FhB
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