... il a mis son poids dans la balance en se prenant une claque monumentale: fronde ouverte sur fond de malaise à tel point qu'il a dû, en partie, capituler dès le 16 octobre 2014.
En acceptant de rectifier le rapport et de rendre public les circules minor, François a lâché prise, peu soutenu par les cardinaux. Je pense, pour ma part, que François a perdu le 13/14 octobre par la diffusion et l'autorité de certains propos (les mots choisis du cardinal Müller: "rapport indigne indigne, honteux et complètement erroné" ). Mais il a surtout perdu par la révélation des basses manœuvres Baldisserio-Fortiennes avec la mise en valeur d'une théologie douteuse homosexualisante et niaise. Il a capitulé aussi en admettant que Burke soit rapporteur de l'un des groupes de travail. Les différents cercles concentriques cardinalices ont lâché François. Ce qui s'est passé, c'est aussi le lâchage des moins ratzingeriens. Cela s'est vu clairement (cardinal Vingt-Trois, etc.).
Ses soutiens ? Ils ont été réduits, ne serait-ce que parce que François s'est enfermé dans un petit cercle et que ces soutiens étaient insignifiants. Le cardinal Kasper était surtout une caution morale, mais pas opérationnelle. Sa sortie africanophobe a plutôt démontré un aigri, doublé d'un maladroit.
Autre indice de cette perte de pouvoir: l'assurance des cardinaux Müller et Burke qui n'ont pas hésité à dire ce qu'ils pensaient. Honnêtement, le cardinal Burke est allé loin, ce qui démontre qu'il y avait une liberté à l'égard de François. Donc que celui-ci ne pourrait pas épurer plus. Corrélativement, le cardinal Marx exprimait l'inquiétude des novateurs; il ressentait un rejet possible, ce qu'avait affirmé le cardinal Müller.
François epurant à nouveau ? Là, c'est l'isolement complet et le risque de s'affaiblir encore plus.
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