C'est du grand et rapide n'importe quoi ?
Et puis qu'est-ce "être pour" une chose, qu'elle soit objet pesable ou notion de manière ?
Est-il du devoir de quelqu'un de répondre, de passer de l'énergie à construire sa réponse, de se défendre tous azimuts à toues attaques de l'opinion, fut-elle étiquetée "moi, catholique droit dans ses bottes" ?
Ce que je dis là n'est nullement un satisfecit, une soumission admirative à tout ce que fait un prêtre valeureux et efficace dans son job. Son supérieur le connaît. Ce n'est pas un de nous qui doit le juger.
Judas a précisément cherché à se défendre, à expliquer jésus aux pharisiens (cf A C Emmerich). Jésus s'est tu devant les incompétents qui n'avaient pas juridiction pour l'attaquer, le sommer de s'expliquer.
St Pierre a été entendu des gens de la cour quand il a renié. Avait-il à se justifier auprès d'eux d'être quand même LE pape ?
Jésus est entré manger chez des moins que rien, publicains rapieurs... quelle tenue ignoble disait-on de lui dans les bonnes maisons de son pays. Et une dévergondée notoire, intelligente et belle, qui avait fauté avec l'occupant, lui a parfumé tête ou pieds... "Un idiot sans tenue, vous dit la mémé bien comme il faut !"
Je vous laisse les dernières lignes, comme une giclée d'orage, un paquet de grêlons qui feraient mal s'ils me tombaient dessus, mais qui auront vite fondus sous le soleil de mai.
J'ai, comme d'autres, l'habitude de lire votre fougue.
Nous savons que vous êtes aussi explosif que St Jean l'avait été jeune, que ST Pierre l'est resté malgré ses années.
C'est là que je vous demande de vous ressaisir, de ne pas partir au quart de tout sur le premier demi-mot que j'écris.
Veuillez, je vous prie, vous souvenir de ma courtoisie notoire. Elle est là, et je la cultive toujours. Elle n'asphyxie pourtant pas la vigueur avec laquelle je vous reprends là... et espérant que vous retirerez vite les accusations injustes après mes propos.
Je ne suis pas familière des loubards, vous non plus semble-t-il, alors pourquoi décider de ce qui les touche et peut les sauver ?
Chacun son métier.
Rester vrai.
Ne pas sonder les coeurs.
Rester à sa place, chacun la sienne.
Dieu y trouvera ses comptes, et nous notre juste salut.
Avec mes salutations bienveillantes, et confiantes en votre relecture.
Glycéra
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