Une difficulté majeur dans le combat actuel face aux ennemis de la civilisation chrétienne réside dans le libéralisme qui règne en maître officiellement jusqu'au plus hauts degrés de la hiérarchie catholique.

Au-de-là d'une certaine cacophonie des membres de la hiérarchie, il y a l’affaiblissement doctrinal aux niveau des principes terrible conséquence de la proclamation de la liberté religieuse.

La ligne adoptée concrètement par la curie romaine elle-même se résume d'une certaine manière à la maxime de F. de Lamennais :

«  Tous les amis de la religion doivent comprendre qu'elle n'a besoin que d'une chose : la liberté. »

Ainsi, - par exemple - dans un entretien de Mgr. Dominique Mamberti, secrétaire pour les rapports avec les états, accordé à radio Vatican, à l'occasion de deux affaires soumises à la cour européenne des droit de l'homme le mercredi 16 novembre 2013 on peut lire :

« La distinction entre l’Église et la communauté politique est assurée par le respect de leur autonomie réciproque, laquelle conditionne leur liberté mutuelle. »

La distinction de l’Église et l’État est affirmée par le respect de leur autonomie réciproque qui conditionne leur liberté mutuelle.

Et on se limite alors a réclamer aux instances juridiques, que l’État se borne a agir selon les limites de sa liberté :

« Les limites de cette liberté sont, pour l’État, de s’abstenir de prendre des mesures susceptibles de nuire au salut éternel des fidèles, et, pour l’Église, de respecter l’ordre public. »

On oublie alors, la doctrine qui guide les responsables de la communauté politique. Et on sombre dans l'illusion libéral qui voudrait trouver un terrain d'entente avec les ennemis de l'ordre social chrétien : celui de la liberté !

Et pourtant en France on devrait bien le savoir. Les héritiers de la Révolution de gauche ou de droite ne font que la mettre en œuvre.

Or, « La Révolution disait Albert de Mun le 16 novembre 1878, n'est ni un acte, ni un fait, elle est une doctrine social, une doctrine politique qui prétend fonder la société sur la volonté de l'homme au lieu de la fonder sur la volonté de Dieu, qui met la souveraineté de la raison humaine à la place de la loi divine. C'est là qu'est la Révolution ; le reste n'est rien, ou plutôt tout le reste découle de là. »

Ce n'est pas au nom de la liberté que nous pouvons combattre efficacement nos ennemis. On sera confrontés à la maxime toujours actuelle des révolutionnaires :

« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »

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