On entend souvent en effet l'objection selon laquelle puisque ça existe dans la nature, voire puisque ça existe tout court (et dans la mesure ou l'inclination à ces actes serait probablement innée chez certaines personnes, et non acquise, donc "naturelle"), ce serait naturel, et partant bon, ou au moins moralement neutre.
Or lorsque nous disons qu'un acte est contre-nature, nous n'entendons pas qu'on ne le rencontre pas dans la nature, mais qu'il est désordonné (dé-ordonné, coupé, séparé) de sa fin (but) naturelle.
Ainsi, l'acte sexuel est-il naturellement ordonné à la procréation, comme l'acte de manger est naturellement ordonné à sustenter le corps. On parle d'organes et d'appareils digestifs, respiratoires, reproducteurs ...
Mais si l'on coupe l'acte sexuel de la possibilité de sa fin naturelle, par des pratiques qui l'empêchent, alors nous disons que ces pratiques vont contre la fin naturelle de l'acte, qu'elles sont contre nature.
Ainsi de la sodomie mais de toutes les pratiques sexuelles qui par elles-mêmes, en tant qu'elles sont coupées de leur finalité (très physiologiquement, n'est-ce pas) font obstacle à l'engendrement.
Vous voyez d'ailleurs qu'elles ne sont pas propres aux personnes homosexuelles, qu'elles soient hommes ou femmes et que parler d'actes contre-nature ne stigmatise pas, pour reprendre un mot à la mode, les homosexuels en tant que tels.
Par ailleurs on pourra montrer aussi que tout ce qui existe dans la nature n'est pas nécessairement acceptable ou bon pour l'homme, et déplacer au delà l'argumentation sur le plan plus strictement moral.
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