Mariage ?
Ce n'en est pas un.
Ou alors, il faut d'abord changer la définition du mot.
Et en produire un autre pour parler de l'union de fondation d'une lignée.
Qui accomplisse la nature humaine, en toutes ses dimensions humaines.
Pour tous ?
Est-ce à dire que certains sont interdits en ce moment ?
Par la loi ? Oui, ceux qui en veulent l'être ou ne sont pas mariables.
(car union non dans la définition naturelle, ou déjà mariés, ou refusant une des conditions du mariage)
Ces deux raisons radicalaires de fond, d'essence des choses, ne vous suffisent pas ?
Alors prenons l'écume des débats :
Ce qui est réclamé, c'est :
Je veux la même chose que les autres, même si je refuse de choisir la mêmevie qu'eux et d'admettre que la nature doit être respectée, car il est mortifère de la nier ou de la tuer.
Et j'exige d'avoir les mêmes droits sous le même mot, même si cela doit en changer le sens.
ON aurait pu faire une loi de "covivance".
Pour 2 personnes.
-- > Et pourquoi s'arrêter à deux ?
Et pourquoi ne pas mélanger dans un nombre augmenté les prères et les mères, et faire des meutes comme chez les cerfs ou d'autres loups ?
Et cela serait bien pour les enfants, non, d'avoir plus de gens à aimer à la 'maison" ? Non ?
Nous avons déjà lu des trucs de ce style dans des journaux grand public, vieux rève bisounours des communautés où tout est partagé...et où rien ne dure, il faut aussi le dire.
Quelles sont les causes de la demande ?
Qu'elles soient conscientes ou pas, ne changent rien à leur existence au coeur ou aux tripes de l'homme.
- L'envie :
Moi, mâle z'aime mon copain. Ze veux vivre avec lui au quotidien, et en tout zeste. Ze veux les mêmes avantazes que ceux qui sont des vraies familles, car nosu ressemblons, vu de l'extérieur à une famille.
Alors, ze réclame qu'on dise de nous : ils sont mariés, et que la loi me permette d'hériter, de réduire les impôts, de dire que cet enfant est notre fils/fille, etc.
- Le refus de changer de vie :
Je suis pédé, et j'entends le pratiquer sans être critiqué.
FInies les remarques des fratries ou des amis.
- La luxure :
Pas besoin de détail, il y a assez d'exemples de gens "gourmands" en la matière et incapables de vivre sans pencher, sans penchant, qui les fait sortir de la route naturelle. Des siècles de sodomie ou de plaisir sec n'y changeront rien. Des siècles de rapines ou de brutalités ne changeront rien au péché des voleurs ou des coléreux.
- L'enfantillage : d'abord, je fais ce que je veux, et personne n'est supérieur à moi pour me dicter une conduite.
(Même pas Dieu, ni ceux que Dieu a installés pour nous aider par les sacrements et nous redire Ses paroles)
Ensuite, on peut regarder l'avenir. Quels fruits en résultent ?
On peut en effet prendre cette approche de la qualité du résultat pour jauger la mesure :
Des gens en parlent un peu partout.
Bienfaits dit-on, lesquels ?
- affectivité des partenaires. Mais pas vie de leur âme en paix profonde, pas accès aux joies spirituelles... sans une conversion et un retournement de l'esprit qui change leur vie.
- caresses à des enfants venus vivre avec... L'enfant n'est pas une propriété, ni un jouet, ni un accessoire d'affection.
Méfaits :
- entretenir son habitude, son penchant, et se compliquer la vie quand on se rend compte.
- perturber gravement des enfants. Des témoignages existent, des gens qui ont été élevés ainsi parlent... Qui les publient, qui les interviewent ?
- santé globale des gens qui forcent la nature à contre-sens.
Il est fondamental de faire la différence entre contrecarrer la nature, la tordre, et accomplir la nature en la canalisant, en la développant.
Le christianisme est ce développement.
"Je ne suis pas venir abolir (l'ancienne loi), mais l'accomplir" dit Jésus.
VOilà les raisons que je vois.
De l'essence des mots donc des notions, des vérités cernées par un mot.
De l'écume qui entoure le concept.
Du résultat qui en sort.
Qu'on rencontre ici ou là une ou deux personnes qui n'ont pas l'air d'avoir de mauvais fruits ne change rien au fond de la question.
On peut rencontrer des pédomanes très agréables, des voleurs très généreux, des avares très artistes... Cela ne change pas la donne vraie, le sens d'être homme et de vivre une vie qui accomplisse validement le destin qui est le sien.
Voilà ce que je pourrais vous dire ce matin, si nous bavardions en prenant le café.
Avec mes bonnes salutations, jeune homme, à qui je souhaite la bienvenue sur le Forum.
Glycéra