Merci pour votre accueil! Le titre fut la devise d'un cardinal français décédé en 1994... c'est donc avec simplicité- terme beaucoup usité ces derniers jours - que je compte intervenir ici pour nourrir - modestement- la réflexion car, je le répète, ce que nous vivons dans l’Église depuis le 11 février n'a aucun précédent historique et donc crée une situation nouvelle reconnue d'ailleurs par le démissionnaire qui nécessite d'apporter des arguments juridiques, historiques et théologiques sans quoi nous en restons à des arguties bien faibles . Un seul exemple qui montre l'ampleur du débat: devons- nous parler du Pape émérite ou de l'évêque émérite? Benoit XVI utilise la première formule, François Ier la seconde. Il ne s'agit pas d'une simple titulature car nous sommes dans une réalité juridique et théologique quand on parle du pape ou de l'évêque. Or j 'ai noté déjà des divergences d'appréciation chez les canonistes. Même le cardinal Burke - sensible à l'esprit traditionnel- aurait contesté le fait que le Pape" émérite" puisse porter la soutane blanche, propos tenus semble-t-il lors des congrégations générales précédant le conclave, d'autres voix vont dans le même sens et François Ier en donnant le titre d'évêque émérite semble répondre à ces débats auxquels il a participé lors de ces mêmes congrégations. J'espère que certains canonistes et théologiens vont s'emparer du débat car la confusion n'est jamais bonne. Enfin je précise que je désigne le pape actuel selon la titulature normale qu'utilisa le pape Jean- Paul Ier puisque lors de l 'Habemus Papam en 1978 il fut bien nommé Ier. L'absence pour François est elle aussi étonnante. Je rappelle enfin que le pape n'est mentionné qu'avec son seul prénom au canon de la messe où le prêtre ne donne pas le numéro si j'ose dire!
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