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La gloire du Christ
par Abbé Néri 2012-08-06 16:51:10
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Ici il nous exhorte pour nous préparer à contempler un jour à notre tour cette gloire :

« Pour nous, mes frères, il dépendra de nous, si nous le voulons, de voir aussi le Fils de Dieu dans sa gloire; nous pourrons le voir, non plus comme ces trois disciples sur la montagne, mais d’une manière bien plus auguste.

Quand il viendra au milieu des airs pour juger le monde, ce ne sera plus avec cette faible gloire qu’il fit paraître sur le Thabor.

Il fallait épargner la faiblesse des apôtres; et Jésus-Christ ne leur devait dévoiler sa gloire qu’autant qu’ils étaient capables de la supporter.

Mais lorsqu’il se fera voir à la fin du monde, il viendra dans toute la gloire de son Père.

Il ne sera plus accompagné seulement de Moïse ou d’Elie, mais d’un nombre innombrable d’anges, des archanges, des chérubins, et de cette troupe bienheureuse que personne ne peut nombrer.

Il ne sera point alors enveloppé d’une nuée : le ciel se repliera sur lui-même comme pour lui faire place.

Et de même que quand les juges vont prononcer leur sentence, on tire les rideaux qui les couvraient, ainsi le ciel s’ouvrira alors, afin que toute la terre voie Jésus, son juge, sur son tribunal, et que tous les hommes écoutent l’arrêt de ses jugements.

Il ne fera point comme nos juges : il ne se servira de l’entremise de personne pour prononcer la sentence.

Le Sauveur parlera lui-même. Il dira aux uns: « Venez, vous que mon Père a bénis. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger » (Matth. XXV, 49.) Il dira aux autres : «Courage, bon et fidèle serviteur; vous avez été fidèle dans les petites choses, je vous établirai sur les grandes ». (Ibid. 30.) Mais il dira au contraire aux méchants: « Allez, maudits, dans le feu éternel qui, est préparé pour le diable et pour ses anges ». Et à d’autres : « Méchant et lâche serviteur, etc. » Il séparera ces derniers d’avec lui; il les livrera entre les mains des bourreaux; il commandera qu’on lie les pieds et les mains aux autres et qu’on les jette dans les ténèbres extérieures.

Après que les méchants, comme de mauvais arbres, auront été coupés par cette cognée terrible dont il les avait menacés, ils seront précipités dans les flammes qui ne s’éteindront jamais; lorsque les justes, au contraire, brilleront comme le soleil, et plus même que le soleil.

Car quand Jésus-Christ compare la gloire de ses élus à l’éclat et à la beauté de cet astre, il ne faut pas croire qu’ils ne seront précisément que dans ce degré de beauté et de lumière.

Le Sauveur ne se sert de cette comparaison que parce que nous ne voyons rien ici-bas de plus brillant que le soleil, et il nous propose une lumière que nous connaissons, pour nous faire juger d’une autre que nous ne connaissons pas.

C’est en ce sens qu’il faut entendre ce que l’Évangile vient de dire, que « son visage était resplendissant comme le soleil » au moment de sa transfiguration.

Le trouble qui saisit alors les apôtres et qui les fit tomber le visage en terre, nous fait voir que cette lumière était quelque chose de plus que n’est celle du soleil; puisqu’ils l’eussent aisément supportée, si elle lui eût été semblable et si elle n’eût point eu de plus grand éclat.

Les justes donc brilleront alors comme le soleil et plus même que le soleil; mais les méchants seront jetés dans les ténèbres et réduits aux dernières extrémités.

Il ne faudra point alors ouvrir de livres, ni produire d’accusateurs, ni écouter de témoins.

Jésus-Christ tiendra lui seul lieu de tout, de témoin, d’accusateur et de juge.

Il connaît parfaitement toutes choses. Tout est nu et développé à ses yeux.

Toutes les différentes conditions d’ici-bas, de pauvre ou de riche, de puissant ou de faible, de sage ou de fou, d’esclave ou de libre, disparaîtront en sa présence. Toutes ces qualités extérieures et étrangères à l’homme s’évanouiront devant lui, et il jugera de chacun uniquement par ses œuvres.

Nous voyons tous les jours dans les jugements séculiers, lorsqu’on juge un meurtrier et un homicide ou un criminel de lèse-majesté, qu’on oublie toutes ses qualités passées. On ne se souvient plus qu’il ait été ou préfet, ou consul, élevé en un mot aux plus hautes charges de l’État. On ne le considère plus que comme un coupable, et on ne pense qu’à lui faire souffrir la peine qu’il a méritée. Si cela est vrai des jugements de la terre, combien le sera-ce davantage du jugement de Dieu même?"

     

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