Bonjour et merci, jejomau.
A mon sens, une religion séculière, qui n'avance pas, ou plus, vit sous la menace, la pression, de son propre recul, et la moindre apostasie explicite, affichée et assumée, la fragilise, et est menaçante pour la légitimité du système de contraintes mentales, morales, sociales, qui la caractérise, la configure, la défigure, ou sur lequel elle repose, même si elle ne se résume pas à ce système de contraintes.
Complémentairement, je vous renvoie aux pages qui suivent, et qui permettent de comprendre la problématique, du point de vue d'un musulman.
Islam_media.
Islam_media..
Islam_media...
Islam_media....
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J'ai par ailleurs (re)découvert que pendant longtemps, et au moins du XIX° siècle au début du dernier quart du XX° siècle, jusque
- dans le dictionnaire de l'Académie française, 8° édition (1932-1935)
- dans la Grande Encyclopédie LAROUSSE (1971-1976),
on trouve le substantif islamisme employé de la même manière que le substantif christianisme, le christianisme étant considéré comme la religion de Jésus-Christ et des chrétiens, l'islamisme étant considéré comme la religion de Mahomet et des musulmans.
On trouve ce qui suit en toutes lettres, sur le site du centre national de ressources textuelles et lexicales :
" ISLAMISME, subst. masc.
Religion des musulmans. Synon. islam.Le pacha, d'après un texte du Koran qui était favorable à l'accusé, lui donna l'alternative ou d'être pendu une seconde fois, ou de se faire turc. Aboulias préféra ce dernier parti, et pratiqua pendant quelque temps l'islamisme (Lamart., Voy. Orient, t. 1, 1835, p. 194). L'islamisme, par la plus flagrante contradiction n'a-t-il pas vu dans son sein un développement de science purement rationaliste? (Renan, Avenir sc.,1890, p. 42). Après la conquête de Jérusalem par les Arabes, la plupart des Chrétiens durent se convertir à l'islamisme pour échapper aux supplices (Adam, Enf. Aust.,1902, p. 202). "
CNRTL.
Bonne réception, bonne lecture, bonne journée.
Scrutator.