Il était apparent dès le début que la FSSPX n'acceptera pas un accord qui entraînerait l'abandon des ses positions sour Vatican II et la nouvelle messe. Mgr. Fellay l'a dit maintes fois. Cela serait un abandon de la raison d'être de la fraternité. A quoi bon des négotiations qui de la part de Rome excluaient la possibilité de laisser ces positions intactes, quoique exprimées d'une manière plus ou moins diplomatique?
Je soupçonne que deux facteurs ont pu influencer le Vatican dans cette affaire.
1. Le succès de la tactique du python avec les instituts ED: avaler puis digérer. Cela aurait pu conduire la CDF à penser qu'avec assez de diplomatie et de fourberie (pensez p.e. de la situation des moines à Papa Stronsay, encore sans régularisation canonique après des années), on pourra faire de même avec la FSSPX.
2. Le fait paradoxal que la critique de la FSSPX commence à trouver des échos dans l'Eglise (Mgr. Gherardini, Alcuin Reid, etc.) En 1988 cette critique n'avait rien de sérieux dans les yeux de Rome, donc elle n'était pas une menace à supprimer. Maintenant, on commence d'en avoir peur.
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