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les origines du Chemin Néo-catéchuménal
par jejomau 2012-04-23 07:06:53
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Sandro Magister, dans un article, paru en janvier 2012, rappelle les Origines du mouvement du chemin Néo-catéchuménal. Il souligne deux points alarmants et étranges :

-1- Dans l'article qu'il écrit, il montre que le chemin "Néo-chatéchuménal" - je cite ses mots - agit par RUSE pour arriver à ses fins. Comment ? De cette manière :

"Il y a une ruse que les néocatéchumènes utilisent lorsque des papes, des évêques et des cardinaux participent à leurs messes ou y sont présents : elle consiste à s’en tenir aux règles liturgiques générales"



-2- Et il nous alerte aussi par le fait que les règles liturgiques du Chemin néo-catéchuménal ont été soutenus pas Mgr Bugnini et mises an place par une FEMME !? Voici :

Les Règles liturgiques ont été créées par UNE FEMME : "Dans le domaine de la liturgie c’est, plus que Kiko, la cofondatrice du mouvement, Carmen Hernández, qui a créé le "rite" néocatéchuménal"

Pendant les années du concile Vatican II et au cours de celles qui l’ont immédiatement suivi, alors qu’elle portait encore l'habit religieux des Misioneras de Cristo Jesús et qu’elle étudiait pour obtenir la licence en théologie, Carmen s’est passionnée pour le renouvellement de la liturgie. Ses maîtres et inspirateurs ont été, en Espagne, le liturgiste Pedro Farnés Scherer et, à Rome, le père Luigi della Torre, lui aussi liturgiste connu, curé de l’église de la Nativité, située dans la via Gallia, qui fut l’un des premiers points d’ancrage romains du mouvement, ainsi que Mgr Annibale Bugnini, qui était à l’époque le puissant secrétaire de la congrégation vaticane pour le culte divin et le principal artisan de la réforme liturgique postconciliaire.

Et c’est ce même Bugnini qui, au début des années 70, exprima sa satisfaction à propos de la manière de célébrer la messe qui était celle des premières communautés fondées par Kiko et Carmen. Il écrivit à ce sujet dans "Notitiæ", la revue officielle de la congrégation pour le culte divin. Et c’est également lui qui, avec les cofondateurs, décida d’appeler "Chemin néocatéchuménal" le mouvement qui venait d’être créé

Kiko et Carmen ont tiré une conception de la liturgie catholique qui leur est personnelle et qu’ils ont mise en pratique dans les messes de leurs communautés.

Un prêtre du Chemin, Piergiovanni Devoto, originaire de Ligurie, a écrit un livre qui, en s’appuyant sur des textes inédits de Kiko et Carmen, a fait connaître au public cette conception bizarre.

Ce livre est paru en 2004 sous le titre “Il neocatecumenato. Un’iniziazione cristiana per adulti” [Le néocatéchuménat. Une initiation chrétienne pour les adultes], avec une chaleureuse présentation par Paul Josef Cordes, alors président du conseil pontifical "Cor Unum" et aujourd’hui cardinal. Il a été publié par Chirico, la maison d’édition napolitaine qui a également fait paraître le seul ouvrage traduit en italien de Farnés Scherer, le liturgiste qui a été la première source d’inspiration de Carmen.

Voici quelques passages de ce livre. Ils sont tirés des pages 71-77.


Au cours des siècles l’eucharistie a été coupée en petits morceaux et recouverte, rhabillée, à tel point que l’on ne pouvait plus voir nulle part dans notre messe la résurrection de Jésus-Christ”...

“Au IVe siècle, à partir de la conversion de Constantin, l’empereur va se rendre lui aussi à l’église avec son cortège pour célébrer l’eucharistie : c’est ainsi que naissent des liturgies d’entrée, rendues solennelles par des chants et par des psaumes et, lorsque ceux-ci sont par la suite éliminés, il reste seulement l’antienne, le psaume ayant disparu, ce qui constitue une véritable absurdité”...

“De la même façon on voit se développer les processions des offrandes, dans lesquelles émerge justement la conception de la religiosité naturelle qui cherche à apaiser la divinité au moyen de dons et d’offrandes”...

L’Église a toléré pendant des siècles des formes qui n’étaient pas authentiques. Le ‘Gloria’, qui faisait partie de la liturgie des heures récitées par les moines, est entré dans la messe lorsque, de ces deux actes liturgiques, on a fait une unique célébration. Le ‘Credo’ est né de l’apparition d’hérésies et d’apostasies. L’’Orate Fratres’ est également un exemple culminant des prières dont on farcissait la messe”...

“Au fil des siècles, les oraisons individuelles sont insérées en quantité notable dans la messe. Il n’y a plus d’assemblée, la messe a pris un ton pénitentiel, en nette opposition avec la jubilation pascale dont elle est issue”...

“Et tandis que le peuple vit l’individualisation de la messe, les savants vont élaborer des théologies rationnelles qui, même si elles contiennent ‘in nuce’ l’essentiel de la Révélation, sont revêtues d’habits philosophiques étrangers au Christ et aux apôtres”...

Alors on comprend pourquoi Luther est apparu, lui qui a fait place nette de tout ce qu’il considérait comme adjonction ou tradition purement humaine”...

Luther, qui n’a jamais douté de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie, a refusé la ‘transsubstantiation’, parce que celle-ci est liée au concept aristotélico-thomiste de substance, qui est étranger à l’Église des apôtres et des Pères”...

La rigidité et le fixisme du concile de Trente ont généré une mentalité statique en liturgie, qui a perduré jusqu’à nos jours et qui est prête à se scandaliser de n’importe quel changement ou transformation. Et c’est là une erreur, parce que la liturgie est vie, une réalité qui est l’Esprit vivant parmi les hommes. Voilà pourquoi on ne peut jamais le mettre en bouteille”...

“Sortis d’une mentalité légaliste et fixiste, nous avons assisté, avec Vatican II, à un profond renouvellement de la liturgie. On a retiré de l’eucharistie tous ces ornements superflus qui la recouvraient. Il est intéressant de voir que, à l’origine, l’anaphore [c’est-à-dire la prière de la consécration - ndr] n’était pas écrite mais improvisée par celui qui présidait”...

Le fait de célébrer l’eucharistie le samedi soir n’a pas pour objectif de faciliter l’exode dominical, mais de revenir aux racines : le jour de repos, pour les juifs, commence le vendredi avec l’apparition des trois premières étoiles et les premières vêpres du dimanche, pour toute l’Église, ont lieu depuis toujours le samedi soir”...

“Le samedi, il s’agit d’entrer de tout son être dans la fête, pour s’asseoir à la table du Grand Roi et goûter dès maintenant au banquet de la vie éternelle. Après le dîner, un peu de fête cordiale et amicale conclura cette journée”...




Sandro Magister explique ensuite très bien comment se déroule aolrs "la messe". Si quelques liseurs peut produire des photos d'une assemblée eucharistique, ce serait peut-être plus explicite pour beaucoup.....


     

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 les origines du Chemin Néo-catéchuménal par jejomau  (2012-04-23 07:06:53)
      il y en avait par Lulu  (2012-04-23 08:57:40)
      ceci n'a rien à voir avec "les origines" du Chemin par Luc Perrin  (2012-04-23 11:14:25)


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