Rebonjour,
Ce qui suit n'est qu'une tentative de quantification, parmi d'autres possibles ; elle a certainement bien des limites, et elle n'a peut-être aucun mérite, mais j'ai voulu, en quelque sorte, me rendre compte, par moi-même, de ce que le chiffrage formulé en 2001 (en une seule occasion ?) par Mgr FELLAY, pourrait vouloir dire.
1. Nous sommes ici en présence d'un ensemble de 16 textes, dont 4 constitutions, auxquelles, compte tenu de leur nature et de leur portée, nous affectons, par convention, un coefficient 2, pour arriver à l'équivalent de 20 points "de base".
2. Par ailleurs, il n'est pas totalement infondé de préciser ou de rappeler que la majorité des critiques d'inspiration traditionaliste se concentre sur AU MOINS 7 textes du Concile, dont les 4 constitutions, donc, en réalité, sur 11 des 20 points "de base".
3. A mon sens, ces 7 textes sont :
- LG, DV, GS, SC, d'une part ;
- UR, NA, DH, d'autre part.
4. Je vous renvoie ici, a minima :
- aux actes des 2°, 3°, 5°, 6° congrès théologiques de Si si, No no, qui se sont tenus entre 1996 et 2004
ET
- aux actes des quatre symposiums théologiques qui se sont tenus à Paris, de 2002 à 2005.
5. Dans le cadre de cette "délimitation du périmètre", délimitation la moins aléatoire et ambivalente possible,
c'est SI ET SEULEMENT SI le désaccord avec les textes du Concile, le désaccord, dans sa partie "incompressible", ou "irréductible",
ne porte, en moyenne, que sur UN DIZIEME DE CHACUN DE CES SEPT TEXTES,
que l'on arrive, si je ne me suis pas trompé, au résultat suivant :
cela ferait : 11, divisé par 10, est égal à 1,1, c'est-à-dire, effectivement, à 1 / 20 ème du Concile.
Et 1, divisé par 20, est égal à 5 %...
6. Dans le cadre de cette hypothèse de travail, c'est donc SI ET SEULEMENT SI le désaccord avec les textes du Concile, le désaccord, dans sa partie "incompressible", ou "irréductible", ne porte, en moyenne, que sur UN DIZIEME DE CHACUN DES SEPT TEXTES du Concile les plus fréquemment critiqués, dans le cadre d'une critique d'inspiration traditionaliste, que l'on peut dire, a contrario, que l'on adhère au Concile, ou que l'on conserve le Concile, à hauteur et à raison de 95 %...
7. A présent, je pose une première question : quelle est la signification de la quantification mise en avant par Mgr FELLAY, en mai 2001, EN AMONT de la plus grande partie des congrès et symposiums théologiques, dont les actes fournissent quelques raisons de penser que le degré réel d'adhésion effective au Concile est inférieur, et non égal, à 95 % ?
8. Et surtout, je pose une deuxième question : quelle est la signification fondamentale d'une non adhésion qui ne porterait, par exemple, que sur 1 / 10 ème de UR, NA, DH, compte tenu de la structure et de la substance de chacun de ces trois textes ?
J'espère n'avoir pas fait d'erreur de calcul, mais si je me suis trompé, je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
A bientôt,
Scrutator.