Puisque j'ai appris que vous étiez prêtre, ne savez-vous pas que l'esprit de critique n'est pas de Dieu ?
Dans toute vie spirituelle, sur ce chemin escarpé qui mène à Dieu, la Sainte Trinité nous apprend cette vérité et évidence.
En plus vous confirmez mes sentiments en lisant ces critiques, vous affirmez donc votre désir de vous moquer de votre prochain.
Ce qui défigure le visage de l'Eglise c'est l'aveuglement que vous avez de ne pas reconnaître les grâces que Dieu offre aux membres de son Eglise, et vous n'êtes pas le seul à l'être.
Difficile à admettre, n'est-ce pas ?
La preuve : vos mots.
Oui, il y a des ornements plus beaux les uns que les autres, oui.
La messe selon le rite extraordinaire est plus complète, oui : mais cela n'enlève en rien la sainteté de l'Eglise et de ses membres (mais à ceux qui veulent l'être), mais aussi les grâces que Dieu offre par les sacrements selon la forme ordinaire.
Des discours comme le vôtre rejettent l'action de Dieu en son Eglise, son Corps mystique, et vous payez déjà un lourd tribu de vos erreurs et surtout de votre refus de voir l'action de Dieu dans les âmes, puisque malheureusement trop d'âmes de tradis se disent mieux que les autres, "moi j'ai la vérité, pas les autres", ...
C'est de l'orgueil.
Je l'ai déjà dis ici.
Je rencontre le chemin de tant d'âmes qui vivent dans l'Eglise, par les sacrements selon le rite ordinaire, je vois que Dieu les guide, et tant de grâces son témoignées, vécues.
Je n'y vois que de la lumière.
Alors que vos discours de critiques ne sont que noirceur, et on y va avec assurance (dans la critique), alors que cette assurance est une erreur première d'amour, oui, parce ce que le premier commandement est celui de l'amour : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés", nous ne répondons pas à l'icône que nous sommes : l'icône de Dieu.
Sur cette photo, la tenue est une tenue à la sortie d'une cérémonie, pas pendant, aussi, votre discours est absurde et demeusuré quant à la réalité. Donc inutile mais avec ses conséquences.
Beaucoup de tradis aiment à critiquer ce qu'ils ne connaissent pas, l'humour en étant son excuse pour l'amener à son terme, puisque l'élan premier du coeur d'où elle sort n'était autre que de l'orgueil.
J'aime être franche, mais je ne cesserais de corriger mon prochain dans l'amour fraternel, prêtre ou pas, parce que le manque de lumière dans trop de conversations, et donc dans les coeurs, me motive davantage chaque jour à ce qu'elle reprenne la place qu'elle veut occuper, c'est-à dire la place tout entière afin qu'il n'y ait que Dieu seul : "Je suis la lumière du monde (Jn 8, 12).
Tant que les deux richesses des deux rites au sein de l'Eglise ne seront pas reconnues dans tous les coeurs de tous les membres de l'Eglise, il n'y aura pas d'unité possible, à l'image de l'unité toujours parfaite à ce jour entre Dieu le Père et Jésus son Fils.
Les mots de Benoît XVI devraient pourtant aider à cela, à faire grandir cette unité nécessaire notamment au salut des âmes.
Oui, car si un seul membre de l'Eglise n'a pas l'amour en lui, Dieu lui dira : "Toi, je ne te connais pas".
Et cela va bien plus loin, lorsque l'on contemple le lavement des pieds, nous faisant comprendre l'utilité et l'indispensable de vivre les uns auprès des autres, les uns avec les autres, les uns aimant les autres (sans critiques...).
Ces critiques donc, sont bien plus que des critiques, cela va plus loin, mais trop loin à mon goût, c'est ce que je viens d'expliquer. Et malheureusement il y a des conséquences.
Et pour finir, avec le spirituel, puisque la loi est spirituelle (Rm 8, 14) : lorsque dans notre coeur nous laissons la place à la critique, cette état nuisible pour l'âme est un obstacle à la sainteté de Dieu.
Cela ne peut aider l'âme à grandir.
"Seigneur, aidez-moi à ne plus répondre à l'esprit de critique envers mon prochain, aidez-moi à comprendre la sainteté des membres de votre Eglise, redressez en moi ce qui doit l'être, venir guérir les blessures qui en moi ne sont pas guéries, aidez-moi à ne vouloir que votre lumière pour que les ténèbres n'aient plus d'emprise sur moi, aidez-moi à devenir et demeurer un petit enfant dans vos bras, aidez-moi à devenir un vrai chrétien, venez évangéliser en moi chaque recoin qui ne l'est pas encore..."
Fraternellement
Véronique
P.S : mon invitation à vous rencontrer tient toujours, si vous le désirez.