de l'art de parler d'autre chose que du sujet.
Il y a bien des citations, y compris de l'auteur, mais rien sur la pièce et sa mise en scène qui sont du centre du débat.
Je m'étais demandé ce que cet organisme créé par la C.E.F. avait pu énoncer et il faisait jusqu'à présent silence. Cette Note sort du silence mais est-on plus avancé à sa lecture quant à la pièce de Castellucci et sa mise en scène ?
En dehors, si j'ai bien compris, du préjugé favorable qu'il faudrait avoir par principe envers toute oeuvre d'art, en bref une reprise de la doctrine Rouet. Il est vrai que l'auteur de la Note a côtoyé l'inspirateur de cette non moins étrange doctrine en matière d'art contemporain.
nb. je me permets toutefois de relever le contresens flagrant sur le sens de la citation du cardinal Ravasi en 2009. Le Cardinal plaide pour accepter d'entrer dans les "nouvelles grammaires", les styles nouveaux, et pas s'en tenir à une duplication des styles d'antan : c'est évident. En revanche, il répudie nettement le type même d'art castelluccien et Golgota picnic : "pourvu que l'art sorte de son impuissance provocatrice." Le point aveugle, le trou noir, dans la Note de Mgr Wintzer, c'est bien le regard d'une majorité (?) d'évêques français sur cet art fait "d'impuissance provocatrice".
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !