de l'Atlantique. Une politique remarquablement constante aux USA et au Canada pour liquider les conséquences des très mauvais choix des années 1960-1970 et jusqu'à mi 1980. Il y a bien eu ici ou là quelques couacs et des libéraux affichés promus mais la ligne dominante était/est "wojtylienne" puis "ratzinguérienne".

A part quelques individualités isolées (une récente exception espagnole qui demande confirmation), force est de constater que cette même politique de nomination - observable en Australie aussi - manque cruellement en Europe. Bizarrement elle manque aussi et c'est inquiétant pour l'Amérique latine où Rome a rompu avec les efforts de Jean-Paul II depuis ce pontificat. En Afrique, il est difficile de se faire une idée claire et de déterminer si une politique l'emporte.

C'est incontestablement une des raisons, pas la seule évidemment, de l'affaiblissement continu de l'Église européenne, cette glissade plus ou moins rapide vers le néant dont les Églises allemande, autrichienne, suisse et belge apportent journellement l'image caricaturale.

Le choix de Mgr Chaput est clairement spectaculaire. Imaginez Mgr de Fréjus et Toulon sur un grand siège archiépiscopal métropolitain français pour avoir une petite idée.
Le choix de Mgr Gregory aurait été conforme aux pratiques européennes.

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