Dans tous les cas, la pédophilie est un acte ignoble.

Ce que je voulais montrer, c'est la contradiction d'une société qui a prôné la dépénalisation de relations entre un adulte et un mineur consentant tout en s'insurgeant contre les scandales au sein de l'Eglise.

Mais dans ce cas, comment réagir si l'acte odieux commis par le prêtre s'est fait avec le consentement de celui qui reste une victime ? Je n'ai - Dieu merci - pas le détail sordide des affaires, mais j'imagine que dans certaines affaires les jeunes approchaient l'adolescence et qu'ils ont pu donner une apparence de consentement (je reste prudent, car cela reste toujours un acte grave de la part du prêtre). Je pense à la victime séduite. C'est du détournement de mineurs pour être plus strict (cela reste évidemment de la pédophilie). Il n'y pas besoin de viol, de contrainte sur la victime. Le fait d'user de son influence permet déjà d'établir une subordination de la victime. En tout cas, la relation avec mineurs est condamnable, peu importe qu'il y ait eu viol ou non. Elle l'est ne serait-ce que parce qu'un jeune reste jeune (au passage, comme l'adolescence se prolonge, une relation avec un jeune de 20 ans resterait tout aussi choquante, mais le hic est qu'elle ne tombe pas sous le coup de la loi).

Or, si c'est bien de la pédophilie, pourquoi notre société n'a-t-elle pas réagi de manière plus rigoureuse quand des affaires similaires avaient lieu dans certaines institutions publiques (Education nationale, etc.) ?