Il s'agit d'un nouveau pas non négligeable après celui fait pour la confession lors de l'Année de la miséricorde et rendu pérenne.
C'est un demi pas si je puis dire puisqu'on y trouve une condition importante qui semble recopiée du motu proprio de 1988 Ecclesia Dei adflicta : l'Ordinaire du lieu redevient le décideur premier.
A cela s'ajoute la définition de deux voies : l'une mise en premier passe par un prêtre en pleine communion, l'autre consiste à donner les facultés au prêtre Fsspx qui devra transmettre la notification du mariage à la chancellerie diocésaine selon les formes habituelles.
L'application sera donc sans doute conforme à celle du MP de 1988 : très inégale en fonction des diocèses, même si une détente des esprits est observée par rapport à l'époque de Jean-Paul II.
Enfin, ce document magistériel revêtu de l'approbation du pape, mentionne :
- "différents types de rencontres et d'initiatives sont en cours depuis longtemps"
- "malgré la persistance objective, pour le moment, de la situation canonique d'illégitimité dans laquelle se trouve la Fraternité Saint Pie X"
- "tout en facilitant le chemin vers la pleine régularisation institutionnelle".
Des termes choisis avec soin et délicatesse, on le voit, pour dire sans trop dire, s'avancer un peu sans trop s'aventurer vis-à-vis des secteurs violets ou carmins qui voient d'un mauvais oeil le "chemin vers la pleine régularisation".
J'y vois le signe qu'on est bien toujours sur ce chemin, qu'on va de l'avant mais aussi que le Pape et le cardinal sont conscients des embuscades possibles, plutôt de leur côté comme cela s'était produit en 2012, d'où les prudences canoniques qui accompagnent ce demi pas.
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