A part la première condition, le repentir, et non pas le repentir de l'échec comme on s'apitoierait sur son sort, mais bel et bien le repentir de la faute qui a consisté à abandonner son premier conjoint, le reste des conditions ne sont que des éléments casuistiques dont le Cal. habille sa proposition pour lui donner un simulacre de respectabilité morale.
Il y manque la seule véritable condition qui a toujours été une condition à la réception de l'absolution et donc à l'accès à la communion eucharistique pour l'Eglise, à savoir le ferme propos de ne plus pécher, de ne plus tromper son seul conjoint légitime, et donc la volonté de vivre dans l'abstinence s'il ne peut retourner vivre avec son conjoint légitime.
Reste la notion de scandale, et là je rejoins Chicoutimi dans son analyse : l'idée d'un chemin pénitentiel public ne me paraît pas si mauvaise - si tant est qu'il inclue l'engagement public de vivre dans l'abstinence.
Sur la forme employée par le Cal Kasper enfin, il n'y a qu'un seul véritable mariage. Donc il n'est pas question de "clarifier les obligations de son premier mariage", mais de "clarifier les obligations de son mariage" tout court. Et il n'est pas question non plus de "vivre au mieux son second mariage", mais de vivre une communauté de vie conforme à la morale.
Cordialement
Meneau
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