"Et ensuite ? Que pourront faire, que devront faire, les membres de l'Eglise enseignante pour lesquels cette décision sera inacceptable ? Là, nous nous aventurons sur une terra incognita parsemée de mines et de chausse-trappes..."
J'aime - sans ironie - cette conclusion, car elle résume le problème: nous entrons forcément dans une situation nouvelle, pardon: inédite. Ce sera dur pour les défenseurs de la doctrine. A priori, oui. Mais c'est le point de vue humain et politique. Et l'Eglise est une société divine, même si cette divinité se manifeste mystérieusement. Mais réellement. En réalité, je crains que la difficulté se pose non pour l'Eglise, pas même pour les fidèles et les divorcés dits remariés, mais,
tout simplement, pour le pape lui-même. Je n'en dis pas plus. Cette position n'a rien d'incohérent: la doctrine traditionnelle nous enseigne qu'un pape hérétique perd sa fonction. Donc la Providence résoudrait elle-même le problème, à la lumière du fonctionnement de l'Eglise. (Il n'y a aucun sédévacantisme de ma part, car le sédévacantisme est un ecclésiovacantisme et infère l'idée d'une rupture non seulement dans la continuité de l'Eglise, mais dans l'être même de l'Eglise). Celui qui risque gros, c'est François. Pas les autres.
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