Le Forum Catholique

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=896001
images/icones/bravo.gif  ( 896001 )Diocèse de Nevers: les messes reprendront dimanche par Roubine (2020-05-21 18:05:22) 

Après le 11 mai, Mgr Brac de la Perrière, évêque de Nevers, avait encouragé ses prêtres à dire pour les fidèles des "messes privées".
Après l'ordonnance du Conseil d'Etat du 18 mai, sans attendre les modifications du décret du 11 mai, il demande expressément à ses curés de reprendre la célébration des messes publiques dans leurs églises :

"J’ai demandé aux curés des paroisses de prendre dès aujourd’hui des dispositions pour la reprise des célébrations dans les églises dès que possible, et en tout cas dès le 24 mai, dans le respect des règles sanitaires édictées par le gouvernement"

Communiqué diocèse de Nevers

et Ici
images/icones/1q.gif  ( 896012 )Très bien par olive (2020-05-21 23:04:41) 
[en réponse à 896001]

Cela change de nos épiscopes à la Cauchon qui gèrent les interdits avec célérité :
- interdiction de distribuer la communion sur la langue,
- interdiction de dire des messes avec assemblée
On croit rêver !
images/icones/mitre4.png  ( 896016 )Les évêques du Minnesota prennent aussi les devants par Athanase (2020-05-22 01:13:04) 
[en réponse à 896012]

Les évêques du Minnesota ont décidé d'autoriser la reprise des messes publiques, sans tenir compte de l'interdiction actuelle du gouverneur de cet État qui limite la présence de personnes aux célébrations à seulement 10 participants.
images/icones/vatican.gif  ( 896026 )Voilà des évêques par Tibère (2020-05-22 09:59:37) 
[en réponse à 896016]

courageux.

Cela nous change de nos épiscopes qui "prennent note" de la décision du Conseil d'Etat.

Au passage, il faut souligner le rôle protecteur des libertés publiques du Conseil qui n'a pas hésité à censurer sévèrement le gouvernement.
images/icones/1b.gif  ( 896028 )le diocèse de Nevers est privilégié par JVJ (2020-05-22 10:10:48) 
[en réponse à 896001]

étant donné que parfois, on peinera à trouver plus de dix fidèles dans l'église.
L'un des diocèses les plus pauvres en clerc et des plus déchristianisés.

Il suffit de se promener dans la rue Mitterrand ou au marché du samedi pour voir les paumés et la grande pauvreté française, les punks à chiens entretenus par le système socialiste et la fermeture des commerces, l'absence de librairie digne de ce nom, même si le maire réélu - macroniste avant la date - s'est démarqué du socialisme municipal. L'absence de droite et d'extrême droite demeure un mystère dans la ville. Des gens qui vivent de subventions et d'assistance. Bérégovoy n'a rien fait de particulier pour sa ville, mais eu droit à ses obsèques avec évêque et communion, avant qu'on le dépose sous une pierre maçonne, sans aucune croix. On n'a pas trouvé de théologienne pour dire que le suicide n'est pas bien, que les funérailles n'ont pas besoin de prêtre et de messe… Cet homme était plutôt brave et honnête, cela dit, si on le compare aux ministres de son patron.

La superbe église romane St-Etienne est presque toujours fermée à cause du manque de présence chrétienne dans la journée. Les rues sont sales et déprimantes. La cathédrale a reçu des vitraux immondes très abstraits, pour cathos intellos. Le choeur a été récemment aménagé, mais le dimanche, une seule messe qui fait peur, sans aucune ampleur. C'est aussi mort spirituellement que la grande église de La Charité sur Loire. Et tant de magnifiques églises des campagnes. La messe n'y est plus dite. Combien encore de chrétiens ? Combien d'enfants ne croiseront jamais de prêtres ?! Il y a un ordonné de fraîche date qui se démène. Ste Bernadette draine de vieux pèlerins, pour des messes magnifiques quand vous avez la chance de tomber sur un pèlerinage indonésien (mais pour des Français, c'est plus aléatoire…). Les écoles catholiques ont perdu tout caractère catholique depuis les années 80, transformant les chapelles en salle de jeux ou en bibliothèque. Mgr Deniau était très doux, mais l'aumônier de Nanterre en 68 avait gardé ses réflexes d'ouverture à tout et son charisme tendait vers le zéro. Je conseille pour pénitence de lire ses mémoires. Qu'on ne fasse pas semblant : il a été placé là parce qu'il était socialiste compatible. Ce sont ces catholiques qui sont fiers de faire l'école une fois dans la semaine à des gens du voyage, et qui sont tout contents de se faire cambrioler leur voiture à peine sont-ils arrivés… ou très heureux de se faire mitrailler par les cerises qu'ils viennent d'apporter. Ils vont au marché solidaire, mange du chocolat brésilien équitable (immonde), signe des pétitions du CCFD. C'est cela, Nevers.

A Marzy, il y eut longtemps un curé original, l'abbé Fleury, qui était curé depuis 1963 dans la forme extraordinaire. Même les évêques les plus olé olé l'avaient maintenu. Ses sermons étaient raides et il s'en prenait à l'évêque en place directement. Il disait (ou dit encore ?) la messe aux Lefebvristes au château des Aix d'Angilhon. L'évêque actuel, un peu plombé par le procès Barbarin, l'a mis à la retraite. Quand on vient de Lyon, atterrir à Nevers dut être rude. L'abbé doit approcher les 90 ans. Son parcours n'est pas banal et les évêques ont aussi été patients.

Nevers eut (a ?) aussi un groupuscule sédévacantiste à Cosne autour de Guérard des Lauriers, évêque autoproclamé qui a viré au ridicule et qui a perdu la rationalité de sa jeunesse.

La Pierre qui Vire va mourir et ce sera bien fait. Ce fut autrefois une abbaye solide, qui avait son école, son grand historien devenu ermite dans les bois (dom Adalbert de Vogue)… Si quelqu'un me le demande, je vous indique deux videos magnifiques de ce saint homme.

Il y a aussi une école coranique à l'échelle française pour former des imams très raides.

Pauvre, pauvre diocèse qui cependant n'a jamais interdit les messes aux mariages et aux enterrements.

Je pense que Mgr Brac de La Perrière poussera un grand ouf quand il apprendra son transfert. Qu'on ne me dise pas le contraire, tout clerc souhaite une promotion à la hauteur de ses espérances. Mgr a réorganisé les paroisses et a fait un synode. Je me demande quel évêque croit encore à ces re-re-restructurations et à ce genre de sauterie. Cela occupe et fait croire que l'Esprit souffle. On confond souvent l'Esprit Saint avec le vent du Morvan.

(Loin de moi l'idée de me moquer des Français pauvres des villes et des campagnes, pour la saleté et la misère intellectuelle due à l'école et au reste, c'est impardonnable).
Nevers, Auxerre-Sens, Troyes…
Il n'en restera bientôt plus rien et cela ne me satisfait qu'on me dise que ces terres ont été déchristianisées de longue date.
Par ailleurs, cela prouve que les recettes les plus ouvertes d'après concile ont échoué. Des prêtres traditionnels ne feraient sans doute pas mieux non plus, bienheureux sont-ils d'avoir un public captif et qui se repère dans un missel franco-latin.
images/icones/macos.gif  ( 896040 )Votre constat et sévère et lucide par Athanase (2020-05-22 12:30:36) 
[en réponse à 896028]

Je lis avec intérêt ce que vous écrivez sur ce diocèse qui a l'air moribond.

De mémoire, il me semble bien que la Nièvre et l'Yonne aient été déchristianisées depuis fort longtemps.

À ma grande honte, je connais très peu la Nièvre. Nevers me semble être une jolie ville, vue dans les films notamment (un film avec Pierre Richard). Au regard de ce que vous décrivez, c'est un peu triste, car le ville a l'air jolie.

Je suis allé dans la Nièvre il y a quelques années, en 2011, pour un mariage, au château de Bazoches. Je me souviens aussi d'un prêtre d'origine africaine, car il avait célébré le mariage de cette amie. Il doit donc être prêtre du diocèse de Nevers.
images/icones/hum2.gif  ( 896048 ) Sauf erreur de ma part par Vox clamantis (2020-05-22 13:18:21) 
[en réponse à 896040]

Le diocèse de Nevers est celui qu'on observe dans Le blé qui lève de René Bazin. Le roman se veut plein d'espérance, mais on voit bien la déchristianisation déjà avancée et l'importance du communisme - et c'était il y a cent ans...
images/icones/fleche2.gif  ( 896054 )le blé qui va lever, le levain dans la pate, le par JVJ (2020-05-22 13:56:25) 
[en réponse à 896048]

sou-ouffle de l'Esprit, la barque sur la mer, les fleurs mes amies…

Mon Dieu, que de prières universelles et de chants débiles on a fait en ton Nom !

Et l'aveuglement généralisé ou presque, sous couvert de la vertu d'espérance…

Heureusement qu'un Guillaume Cuchet est lu des évêques, des professeurs de séminaires, des théologiens, des vicaires généraux, des journalistes (et des traditionnalistes qui se piquent d'être mieux formés que les autres).

On devrait lire au réfectoire de La Pierre qui Vire les mémoires de Mgr Deniau, avec interdiction de pouffer et de faire des cauchemars. Oh le brave Père Deniau. Oh le brave Père Moutel…

Deniau fut capable, sous ses airs bonhommes, de mettre en retraite un curé très charismatique de St-Etienne de Nevers qui pouvait encore travailler et de le mettre d'office à la maison St-François, lieu de retraite excentré pour les prêtres du diocèse. Il fallut batailler pour que ce prêtre puisse avoir un appartement en centre-ville et qu'il demeure au contact des gens (les démarches furent faites en dehors de toute aide du diocèse, cela va sans dire). Prêtre en civil, très bon. Je sais, on connaît des diocèses qui ont donné 15 jours à leurs prêtres et aux laïcs pour dégager d'une maison de retraite diocésaine. Ce fut odieux et cela les brisa, les dispersa. Mais le diocèse put vendre le bâtiment pour y faire des logements. Ancien Petit-séminaire durement acquis autrefois. Aucune histoire diocésaine et aucune notice nécrologique de Mgr Guéneley ne l'écriront. Quand ce dernier mourra, on dira, comme à son départ du diocèse, qu'il a fait venir des Bénédictines adoratrices d'Angleterre, alors que tout est dû à son vicaire général ! On ne dire pas non plus qu'il n'a rien fait pour accueillir les chanoines actuels de La Grasse à Auberive (or c'était bouclé !). Honte aussi à ses conseils qui ont dégagé une majorité hostile… L'historien n'aura pas d'archives pour cela, mais seulement la fiabilité relative de la mémoire de quelques-uns, forcément suspecte.
Seuls les témoins ont vu les larmes des prêtres, ont aidé à mettre en carton, ont rassuré les dames âgées perdues, ont écrit un article dans la presse pour plaindre les salariés. Et ce courant catholique donnera des leçons d'aide aux clandestins et aux mal-logés ! Les catholiques n'ont jamais su combien la vente a rapporté et ce qu'est devenu cet argent. Des sous, des sous. Je juge un évêque à la considération qu'il a pour ses vieux prêtres, c'est le seul critère au vu de mon expérience. Il y a les évêques qui mangent dans les presbytères en partageant la simplicité de la chose et en faisant la vaisselle du vieux prêtre qui ne peut plus le faire, et ceux qui ignorent leurs derniers prêtres et comment ils vivent.

Bon, je note qu'aucun des deux ne veut de mes videos magnifiques et édifiantes sur dom Adalbert de Vogüe.
images/icones/neutre.gif  ( 896086 )René Bazin par Vox clamantis (2020-05-22 19:19:39) 
[en réponse à 896054]

René Bazin n'est pas vraiment le genre du levain dans la pâte ni de ce genre de choses. Avez-vous lu ce roman, ou bien un autre du même auteur ?

J'avais lu une partie de l'ouvrage d'Adalbert de Vogüe sur le jeûne il y a quelques années, c'est très intéressant. Je n'ai guère le temps pour des vidéos, surtout en ce moment où je suis très chargée professionnellement par la reprise d'activité.

A La Pierre Qui Vire, il y eut aussi la collection Zodiaque sur l'art roman. Elle est en partie obsolète aujourd'hui mais cela reste de beaux ouvrages, et rien ne l'a remplacée.
images/icones/1e.gif  ( 896093 )A part par Archange (2020-05-22 20:57:44) 
[en réponse à 896040]

Le Négus il n’y a pas grand chose à Nevers....
images/icones/fleur.gif  ( 896052 )Marzy : célébrant traditionnel depuis 1963 toujours actif par Gaspard (2020-05-22 13:47:08) 
[en réponse à 896028]

Le site du diocèse de Nevers dit :

A noter :
Le père Hubert Fleury est prêtre référent pour la forme extraordinaire du rite romain qui est célébré dans l’église de Marzy (messe dominicale à 10 h).



ce qui paraît confirmer qu'il n'est plus curé, mais encore célébrant, page du diocèse à jour de novembre 2019.

Curiosité: la messe de cet abbé est référencée non seulement par le diocèse mais aussi par la Porte latine ici, dans un rare accès d'œcuménisme !

De toutes façons le nombre des curés a l'air en chute libre dans le diocèse de Nevers : il semble qu'un regroupement de regroupement de regroupement de regroupement de paroisses soit en cours. Enfin pardon, disons plutôt qu'une dynamique missionnaire portée par le souffle du Concile est en cours.

Site du diocèse de Nevers
images/icones/iphone.jpg  ( 896091 )Je tire mon chapeau pour cet œcuménisme ! par Athanase (2020-05-22 20:16:14) 
[en réponse à 896052]

Et mes respects aussi bien pour le diocèse, que pour l’abbé Fleury et La Porte latine !

Athanase,
Qui aurait aimé rencontrer ce prêtre qui a su maintenir son activité (pas dans un sens dépréciatif !) avec l’aval de tous
images/icones/1a.gif  ( 896057 )Histoire récente du diocèse de Nevers par phg par Gaspard (2020-05-22 14:11:29) 
[en réponse à 896028]

Très intéressants posts de phg sur le FC sur l'histoire du diocèse de Nevers : ici de Mgr Streiff, 1966 à l'actuel Mgr Brac de la PerrièreMgr et ici de Mgr Gauthey, 1906 à Mgr Vial jusqu'en 1966.

Ces posts datent de 2011, incluent un passage sur Marzy, et phg indiquait qu'à l'époque il restait 27 prêtres en activité dans le diocèse de Nevers en tout et pour tout. Vingt sept. Aujourd'hui ?
images/icones/neutre.gif  ( 896087 )Une petite recherche par Vox clamantis (2020-05-22 19:34:00) 
[en réponse à 896057]

Sur internet m'apprend que le diocèse comptait douze prêtres de moins de 75 ans en décembre 2018 (dont deux de plus de 70 ans).

S'y ajoutent neuf prêtres extérieurs au diocèse, et trois membres de communautés ou sociétés de prêtres en dessous de 75 ans.

On trouve trace de deux séminaristes pour l'année 2018-2019, plutôt en début de formation, à Orléans.
images/icones/1i.gif  ( 896105 )Oh ! Douze ! Comme les apôtres... par Gaspard (2020-05-22 21:44:27) 
[en réponse à 896087]

Merci beaucoup. Au jeu de la devinette je n'aurais pas dit si peu de prêtres diocésains. Mgr de Nevers est, sauf son respect, coincé : s'il était promu ailleurs, le nonce ne trouverait aucun prêtre pour accepter de le remplacer à la tête du "diocèse" réduit à une grosse paroisse. Donc il ne sera pas promu et sera le dernier évêque de Nevers ?
images/icones/neutre.gif  ( 896108 )Nevers par Vox clamantis (2020-05-22 22:12:04) 
[en réponse à 896105]

D'autres diocèses sont dans des situations aussi graves depuis plusieurs années et ont reçu un nouvel évêque : j'entends dire depuis longtemps qu'il ne reste guère de prêtres à Digne, par exemple, et pourtant le diocèse a reçu un nouvel évêque en 2014.

En outre, Nevers a deux séminaristes, ce qui fait que la situation est moins noire que divers diocèses dont les masses de vocations anciennes et vieillissantes masquent encore l'absence totale de relève. Il reste encore beaucoup de prêtres à Aire et Dax, mais à ma connaissance il n'y a plus de séminariste depuis des années (le voisin du sud siphonne gaiement, il faut bien dire, mais il siphonne parce qu'il a un projet à proposer).
images/icones/iphone.jpg  ( 896110 )Nevers moins dix... par Athanase (2020-05-22 22:29:33) 
[en réponse à 896105]

... si je puis dire, étant donné que l’on va vers une baisse du nombre de prêtres ! À ce rythme, ce seront bientôt des chiffres négatifs.
images/icones/neutre.gif  ( 896111 )Oui et non par Vox clamantis (2020-05-22 22:38:27) 
[en réponse à 896110]

Le nombre de prêtres est tellement bas qu'il suffit au diocèse de Nevers d'avoir deux ordinations par lustre pour se maintenir au même niveau. Par conséquent, avec deux séminaristes, le diocèse n'est pas en si mauvaise posture que cela, et on peut espérer une stabilisation du nombre de prêtres autour de 10-12.

En outre, je n'ai pas compté dans mes chiffres les quelque dix prêtres de 75-85 ans qui rendent encore de nombreux services. La grosse rupture semble s'être faite vers 1970, ensuite il y a grosso modo quatre prêtres par décade.
images/icones/mitre4.png  ( 896114 )best of du P. Francis Deniau par JVJ (2020-05-22 22:52:08) 
[en réponse à 896105]

Extrait d'Un évêque en toute bonne foi, Fayard, 2011.

Je voudrais bien savoir combien ici se sont farcis ces pages…

p. 152 "Vatican II nous a aidés à replonger dans la Tradition. Jean-Paul II et Benoît XVI, chacun à sa manière, n'ont cessé de le répéter : Vatican II est un concile profondément chrétien".

Il parlait, à sa décharge, des prêtres criminels sur les enfants un peu plus loin.

Il parle du motu proprio qui nous intéresse, des disciples de Mgr Lefebvre, de son mai 68 à Nanterre…

Aucun examen de conscience sur sa faillite…

P. 178 Parlant de Benoît XVI "Une erreur de casting ?"
Cette manière de parler du pape fait plaisir à voir, et il y a des manières de poser des questions innocentes qui témoignent d'un manque de courage.
Je pourrais lui répondre : Deniau, évêque ? Une erreur de casting ?

Il hait la curie romaine d'aujourd'hui, ce qui est fortiche.
Il vomit les cardinaux.
Il attend la collégialité.
Il veut entendre des catholiques "de base" (c'est quel numéro ?). J'en suis un, mais à mon avis, pas audible…
Il parle du "Vatican", ce qui est méprisant, au lieu de St-Siège.
Il militait pour l'élection des évêques.

Quand j'ai lu cela à la sortie du pensum, j'ai écrit dans la marge, je le retrouve "quel c.." (je précise que j'ai écrit les trois lettres)
p. 193 : "La laïcité permet à des citoyens qui n'ont pas les mêmes croyances de vivre ensemble. La laïcité est ma patrie".

C'est exactement le discours du planning familial venant dans les écoles pour dire aux musulmanes, sans les viser, qu'il faut avorter et coucher avant le mariage. Un socialiste féministe ne dirait pas autrement.
Quand je leur dis, à ces gens, que le Royaume-Uni a une reine chef d'Etat et d'une Religion, et que je sache, chacun croit ce qu'il veut.

p. 199, l'inter-titre "Déployer l'esprit de Vatican II".

J'ai noté 43 occurrences du mot magique.
On apprend que Feltin l'avait désigné comme caudataire, qu'il dit être chargé de la soutane (ce qui est impropre).
Il parle du folklore du concile à cet égard. Et sa crosse ? C'est du folklore ?

Il souhaite un nouveau concile à Porto Alegre (l'évêque qui suit les altermondialistes aujourd'hui dans les choux, cela lui apprendra à lire La Croix) ou Manille, une nouvelle liturgie.
Il nous conseille de relire "Proposer la foi dans la société actuelle" de Dagens (le plus grand bide de l'intello de l'épiscopat, qui apprécie le folklore puisqu'il est à l'Académie Française avec un charisme proche du zéro).
La dernière note infrapaginale marque l'orgueil de l'évêque, pas peu fier d'avoir donné une tribune dans Libération en 2004. Mazette.

Il fut membre de la commission doctrinale de la CEF (1998-2004).
Pas surprenant qu'il manque de courage quand il pose des questions p 58-59 sur l'ordination d'hommes mariés et des femmes. Le célibat est une règle contigente. Etc.

Un peu de psychanalyse, un peu d'Algérie qui a traumatisé le petit chat, un peu de Nanterre en 68, sa participation aux défilés anti-américains en 75 (mais rien sur les khmers rouges et le PC Chinois !!!), remuer bien le tout, et vous avez un évêque d'un diocèse moribond qui a accompagné la fonte des glaces, en sortant son petit sèche-cheveux.

p 80 Il aime beaucoup Pascal (cela doit lui donner une image de profondeur, de fait il était bibliste), mais "avec Albert Rouet", je pense que Pascal était méchant avec les Jésuites.
On sera impressionné par l'argument d'autorité et le lobby des cravates épiscopales.

p 30 Aucun défit ne l'inquiète (t'as raison).
"Je m'efforce de faire qu'en Eglise nous soyons solidaires pour inventer des propositions nouvelles".
et de dire déjà ce qu'il répétera : "Je ne vis pas dans la nostalgie. Et un monde de chrétienté ne m'intéresse pas. J'aurais probablement du mal à y être chrétien. La laïcité est ma patrie, le monde dans lequel j'ai grandi, le monde que j'aime et dans lequel j'ai la liberté d'être chrétien".

Mgr a eu le courage de publier cette chose à sa sortie de charge. Les historiens du catholicisme contemporaine le remercient, car on entre dans la tête d'une génération épiscopale qui a eu les manettes (et qui consonne encore avec La Croix, la supérieure majeure des religieuses, bien des cliques diocésaines qui avancent plus ou moins masquer…).

J'atteste avoir rendu compte honnêtement du livre et vous devriez m'admirer pour ce courage.

Je crois qu'aucun nouvel évêque, depuis dix ou quinze ans, n'oserait procéder du même état d'esprit, sauf dans le centre de la France, peut-être…

Je connus fort bien un curé de Nevers qui ne bénéficia pas de la mansuétude du frère Francis, alors qu'il voulait continuer de servir la paroisse de la ville. Ce prêtre a dû se débrouiller pour trouver un logement, au lieu d'aller moisir à la maison excentrée des prêtres.
images/icones/hein.gif  ( 896161 )Et que disait-il du motu proprio ? par Gaspard (2020-05-23 10:42:06) 
[en réponse à 896114]

Merci beaucoup pour cette archive. On dirait du Paléozoïque, et pourtant c'est seulement de 2011.

Vous dites "Il parle du motu proprio qui nous intéresse, des disciples de Mgr Lefebvre"... pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Merci !
images/icones/livre.gif  ( 896175 )les intégristes selon Deniau par JVJ (2020-05-23 12:28:58) 
[en réponse à 896161]

Il ne s'agit pas des islamistes embrigadés dans les forêts du Morvan, mais de "nous"...

Le chapitre 5 s'intitule "Œcuménisme et dialogue interreligieux" !

Eh bien il inclut les… intégristes !
Ca veut bien parler aux juifs, aux protestants, aux musulmans, aux athées, à la terre entière ! Mais les catholiques détachés le plus récemment du tronc commun, niet.

Et les Lefebvristes visés (p. 150s) débouchent très vite sur le motu proprio de Benoît XVI ! C'est dire la considération de la chose et comment des catholiques en parfaite communion sont situés dans son ecclésiologie.

Dans la même où il est question de Williamson, voici p. 153 (toujours dans le sous-chapitre "Le dialogue difficile avec les intégristes").

"L'autorisation de célébrer selon la forme ancienne ("extraordinaire", dit le texte officiel) du rite romain est un geste de bonne volonté qui s'adresse à ceux qui n'ont pas rompu avec le pape et l'Eglise catholique, avec l'espoir que certains de ceux qui avaient rompu puissent les rejoindre. Il est demandé clairement aux fidèles, mais surtout aux prêtres qui président, de reconnaître la légitimité de la forme habituelle (dite "ordinaire"). C'est aussi une façon de manifester que les questions rituelles ne sont pas déterminantes.
La coexistence de ces deux formes de célébration peut poser des problèmes d'unité, alors que l'eucharistie est le signe majeur de l'unité de l'Eglise ; mais elle permet une diversité qui peut être un modèle intéressant pour la vie de l'Eglise… La levée par Benoît XVI de l'excommunication" etc.

Deniau n'a pas dit s'il avait pu faire appliquer le motu proprio chez lui ou s'il avait plaisir à dire la messe de St-Pie V, si, maître de la liturgie dans son diocèse, il avait souvent noté des déviances graves de la forme ordinaire.

P 107 : il se déclare célibataire qui risque, comme tout prêtre, de fantasmer sans écouter, "puisque nous abordons une réalité humaine très profonde à laquelle nous avons renoncé".

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Je suis laïc et monogame. Qui suis-je pour soutenir l'interdiction civile de la polygamie ?

Evêque qui s'excuse d'être évêque et qui n'a rien trouvé de mieux que de vouloir absolument tout modifier. Il l'est devenu pour détruire ce qu'il restait de la fonction. Le bougisme, sous des airs de ne pas y toucher.

P 171 : il rencontre des musulmans en France qui sont solidaires (sic) des chrétiens d'Orient. (je préfère m'abstenir de qualifier ce que je pense de cette collaboration et de cet aveuglement)

Quand un évêque écrit noir sur blanc (p 106) "tous les chemins du possible", un lecteur amoureux des livres sait qu'on ne peut plus rien pour cet individu.

Comme il ne se mouchait pas du coude, le lecteur passionné découvre que Sa Grandeur de Nevers a écrit à deux papes, parfois avec le Père Favreau ou le Père Patenôtre, pour dire merci ou pour nourrir une critique. Je le vois bien dire : je suis à la tête d'un diocèse de 150 000 habitants. La truanderie consiste à indiquer le nombre de lycéens pour un aumônier dans son courrier ou son cv, sans indiquer qu'il ne touche que dix esseulés…
C'est tout de même pas de chance que le Père Francis n'ait pas été distingué par l'Ecole Biblique…

Tout lecteur averti comprend qu'il ne peut pas encadrer Benoît XVI, qui fut une erreur de casting.
Il a honte de son Eglise masculine (p 107 : "Entre hommes, c'est bien connu, nous sommes facilement lourdauds, rustres et machos, et les hommes d'Eglise n'y échappent pas, sous le vernis ou l'onction".

Si cette phrase profondément ancrée dans sa façon de voir n'est pas dégoûtante !
Le seul curé vulgaire et grossier que j'ai connu était un ancien prêtre ouvrier (homélie de la nuit de Noël
: "vous savez, vous, les cultos, que le p'tiot n'a pas pu avoir une haleine de bœuf, parce que sinon il aurait eu une bronchite").

Cela arrange le Père Francis pour agonir le sacerdoce presbytéral.

Son successeur n'a pas du tout le même profil et je lui ai souhaité bien du courage quand il a débarqué… Il a dû avoir un grand frisson le long de la colonne vertébrale, même si les paysages et certaines églises peuvent y être fort agréables en automne…
images/icones/1a.gif  ( 896195 )Mgr Deniau sur SP: « une diversité, un modèle intéressant pour l'Eglise » par Gaspard (2020-05-23 14:07:53) 
[en réponse à 896175]


« La coexistence de ces deux formes de célébration peut poser des problèmes d'unité, alors que l'eucharistie est le signe majeur de l'unité de l'Eglise ; mais elle permet une diversité qui peut être un modèle intéressant pour la vie de l'Eglise. »


Un avis très positif donc sur le motu proprio Summorum pontificum auquel je ne m'attendais pas vu le contexte, merci pour la citation !
images/icones/fleche2.gif  ( 896289 )A Nevers, on n'en a pas vu la couleur par JVJ (2020-05-24 11:11:45) 
[en réponse à 896195]

Et si l'évêque n'encourage pas, on ne risque pas de connaître…

Dans sa tête, il se disait qu'il y avait le farfelu curé de Marzy (qu'il laissait faire malgré les insultes, je fus le témoin de certaines homélies bien trop raides) et son groupe dans la banlieue de Nevers, point.

Ce désintérêt liturgique n'est pas propre à lui, loin de là.

La liturgie n'était pas du tout son truc.

Il était resté aumônier…

On ne le voyait pas marcher dans la rue, mais l'aurait-on reconnu ?
Et puis pas de signe distinctif, à moins de penser que la barbe renvoyait bien aux années 70.

Peu d'évêques sont connus dans leur diocèse, même si le balancier revient un peu. Il est notre horizon, à nous, même parfois une obsession. Mais comme j'ignore le nom de mon préfet et de l'inspecteur d'académie, l'évêque est devenu le super-curé d'un diocèse.

Il y a quelques années, un procureur catholique ignorait le nom de l'archevêque de Paris, à ma table. J'étais stupéfait.

Il y a au moins un jeune curé qui célèbre de manière très recueillie. Bonne santé à lui. L'ancien vicaire général voulait que l'on sciât les confessionnaux pour en faire des armoires à objets sacrés pour les exposer. Non seulement, c'est infaisable et pas du tout pratique. Mais cela en dit long sur le niveau et le respect du mobilier… Le vandalisme fut clérical et catholique depuis les années 60.

Ce vicaire ne devint pas évêque, c'est bête pour lui.
images/icones/1a.gif  ( 896075 )La Charité par Turlure (2020-05-22 16:25:30) 
[en réponse à 896028]

Ayant été une fois de passage à la Charité-sur-Loire, j'ai été saisi par la beauté du curieux spectacle d'une église semblant avoir fusionné avec la ville. Un peu comme un arbre pousserait au milieu d'une maison.

Il faut savoir que cette abbatiale de la fille aînée de Cluny fut en son temps la deuxième plus grande église de la chrétienté. Ce avant qu'un incendie détruise une partie de la nef et qu'on raccourcisse l'église. Laissant des maisons se bâtir, appuyées sur le mur de l'ancienne nef en ruine, entre le clocher du vieux portail et celui de la croisée.

images/icones/fleche2.gif  ( 896100 )prieuré, voulez-vous dire par JVJ (2020-05-22 21:13:16) 
[en réponse à 896075]

Prieuré mort et grande coquille vide, pour une ville morte, oui.

L'imbrication est dûe au fait qu'il s'agit d'un bourg monastique, avec des bâtiments conventuels qui ont été récupérés.
images/icones/neutre.gif  ( 896101 )Pas seulement par Turlure (2020-05-22 21:23:09) 
[en réponse à 896100]

des bâtiments conventuels mais surtout une partie de l'ancienne nef de l'église prieurale après un incendie en 1559. C'est cela qui est très particulier.

On peut voir sur cette photographie qu'il reste un seul des deux habituels clochers du portail occidental des églises clunisienne et que la nef actuelle commence plus loin : entre ce portail (et son clocher) et l'église, il y a des maisons.

images/icones/bravo.gif  ( 896088 )[réponse] par Alexandre (2020-05-22 19:37:53) 
[en réponse à 896028]


La Pierre qui Vire (...) fut autrefois une abbaye solide, qui avait (...)
son grand historien devenu ermite dans les bois (dom Adalbert de Voguë)…
Si quelqu'un me le demande, je vous indique deux vidéos magnifiques de ce saint homme.


Oui, cela m'intéresse. Son livre sur le jeûne et la mise à jour qu'il en fit une décennie plus tard mon beaucoup marqué...

Pouvez-vous m'en indiquer le lien, s'il vous plaît ?
images/icones/fleur.gif  ( 896099 )saint moine ermite : dom Adalbert de Vogüé (video) par JVJ (2020-05-22 21:11:05) 
[en réponse à 896088]

Merci Alexandre de m'avoir forcé la main !

J'ai eu plaisir, mais sans retour, à faire partager un magnifique reportage sur un défunt curé du Livradois, curé des campagnes en soutane, dernier de son genre.

Ici j'espère que vous serez édifié et amusé par ce reportage. Moati se met en valeur, comme souvent, mais c'est supportable.

Pourquoi en dehors de KTO et de rares diocèses personne ne filme ces témoins qui feraient plus les âmes et les vocations que bien des discours et des cogitations !

Dom Adalbert avoue que c'est la première fois qu'il parle à un juif !

Ses parents, d'une grande famille aisée du nord Berry, sont entrés en religion et son père, dans la même abbaye que son fils. Epoque où La Pierre Qui Vire attirait des vocations solides. C'est cette abbaye qui après guerre a refondé Fleury.

Merci YouTube et la télévision !

Dom Adalbert a été retrouvé mort dans sa forêt, plusieurs jours après sa mort, au pied d'un arbre. Le grand spécialiste de st Benoît et de la littérature spirituelle monastique, qui travaillait sans internet.

Ce beau visage ! Ses yeux d'enfant !

S'il s'est fait ermite, comme cela arrive à l'élite de Bénédictins, c'est aussi parce que la vie conventuelle lui pesait, le bleu de travail adopté par les moines, un certain cirque… Ce fils de st Benoît, et son éditeur sans égal désormais, ne pouvait quitter son abbaye de profession.

dom Adalbert de Vogüé

et quelques années plus tôt...

circonstances de la mort du moine-ermite
images/icones/carnet.gif  ( 896166 )"Crise sanitaire : privés de messes, les curés se mettent en scène" Libé par Cristo (2020-05-23 10:52:39) 
[en réponse à 896001]

ça se tient, pour ce genre de canard :

https://www.liberation.fr/france/2020/05/22/crise-sanitaire-prives-de-messes-les-cures-se-mettent-en-scene_1789181?xtor=EREC-25&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS_LHVy6uV4PMrW-z78OKl2k&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=503016
images/icones/1d.gif  ( 896178 )La Bernadette n'a pas du tout compris le propos par JVJ (2020-05-23 12:41:54) 
[en réponse à 896166]

de l'historien qu'elle cite, mais alors pas du tout !

Comme elle n'est pas totalement idiote, elle s'en est donc servi pour son propos comme argument d'autorité… Voilà la technique. Ou alors elle est très limitée, ce qui se confirmerait. C'est bien elle qui a décerné dans le même Libé le brevet
d'honneur de l'épiscopat à l'évêque d'Orléans, la veille de l'ouverture du procès de son prédécesseur dans la même ville. Article de commande, bien joué, frère Jacques !

A Rauwel insistait sur le fait que ces messes sans fidèle recentraient la figure du prêtre, seule personne à produire la messe (pour parler en anthropologue, en prenant une longue vue).

Ces messes prouvant qu'on n'a pas besoin de laïcs agités et du bruit habituel. Tout se passe à l'autel et autour, seulement parce qu'il y a un homme ordonné prêtre.

Vous voyez que les vieux de la vieille
le manipulent ou alors ne savent pas lire.

Et parler de "religieux" au lieu du clergé séculier, prouve que la dame protestante (dans je ne sais quelle chapelle) n'y connaît rien. Etre spécialiste religion à Libé, pose déjà une personne…
Elle confond pratiques "traditionnelles" et pratiques "traditionnalistes".

Si je mets une cravate, j'imagine que je suis traditionnaliste !
Qu'elle aille se raser.

La brave dame qui devrait prendre sa retraite n'a rien de la messe hideuse retransmise par les Dominicains depuis un studio atroce et très daté le jour de Pâques sur France 2. Le frère chantre était particulièrement ridicule et non-binaire.

La dame enfin n'a pas l'honnêteté de renvoyer à l'article de l'historien de l'EHESS, que j'avais lu le lendemain de sa parution mais qu'il ne m'avait pas paru opportun de le faire connaître ici (puisque cela concernait la forme ordinaire, avec un point de vue paradoxal comme cet auteur - brillant à n'en pas douter - aime à l'écrire). Si la Bernadette connaissait cet auteur, elle en avalerait son chapeau et ses vieux pulls. Preuve que la dame n'utilise pas google pour fouiller dans les poubelles du net.
images/icones/1a.gif  ( 896194 )Le Jour du Seigneur par Vox clamantis (2020-05-23 14:07:11) 
[en réponse à 896178]

Les Dominicains ont fait ce qu'ils ont pu, avec ce qu'ils avaient sous la main : leur studio.

Ce studio est parfaitement inadapté pour la liturgie, il n'a évidemment pas été conçu pour. Mais il est adapté pour la prise de vue, et plutôt que de redéployer dans l'urgence leur matériel ailleurs, ils ont préféré faire au mieux. Je pense qu'ils sont conscients que le lieu était inadapté.

Quant aux chantres, franchement, ils ont fait là aussi, du mieux qu'ils ont pu, avec les dominicains capables de chanter qu'ils avaient sous la main. Les chants et la manière de chanter étaient mieux que ce qu'ils font maintenant en invitant le "Jeune choeur liturgique", dont la moyenne d'âge semble être autour de 40 ans.

Et je ne vois pas ce qui vous permet de faire des insinuations sur l'intimité sexuelle du chantre. Je reconnais que le P. Camille de Belloy, la basse du petit choeur, a une plus belle voix (et en plus, son homélie de l'un des dimanches suivants a montré qu'il prêche remarquablement bien), et j'ai regretté qu'il ne soit pas le chantre principal. Mais on fait avec ce qu'on a, et c'était toujours mieux que la scandaleuse rediffusion par France Culture de la messe de Rameaux de 2019 !